Tunisie, le mariage du business et de la politique

Si Ben Ali a ouvert les portes de la politique aux hommes d’affaires, c’est essentiellement en coulisses qu’il les a laissés jouer un rôle, principalement comme partenaires dans les affaires et bailleurs de fonds. (AFP)
Si Ben Ali a ouvert les portes de la politique aux hommes d’affaires, c’est essentiellement en coulisses qu’il les a laissés jouer un rôle, principalement comme partenaires dans les affaires et bailleurs de fonds. (AFP)
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Publié le Jeudi 04 novembre 2021

Tunisie, le mariage du business et de la politique

  • Même s’il peut, dans certains cas rapporter gros, l’investissement politique coûte parfois très cher aux hommes d’affaires
  • Après le 14 janvier 2011, les hommes d’affaires se font beaucoup plus présents en politique. Certains d’entre réussissent à se faire élire députés et à occuper un maroquin ministériel

TUNIS : Auparavant absents du terrain politique, les hommes d’affaires ont commencé à s’y engager sous le règne du président Ben Ali. Le phénomène a pris plus d’ampleur après la chute du régime du deuxième président de la République tunisienne, le 14 janvier 2011. Sous Habib Bourguiba, les hommes d’affaires étaient interdits de toute participation politique. Le premier président tunisien (1957-1987), avait mis en place une séparation étanche entre les deux sphères.

Si Ben Ali a ouvert les portes de la politique aux hommes d’affaires, c’est essentiellement en coulisses qu’il les a laissés jouer un rôle, principalement comme partenaires dans les affaires et bailleurs de fonds. Leur présence dans les institutions de l’État au sein du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) restera en effet toujours marginale.

Trois hommes issus de familles engagées de longue date dans les affaires ont fait leur entrée dans le premier gouvernement Ben Ali. Mais par la suite, un seul d’entre eux – Mondher Zenaïdi a conservé son fauteuil de ministre (Transport, Tourisme, Commerce, etc.) jusqu’à la chute du régime, à l’exception d’une longue parenthèse (1989-1994) durant laquelle il a été député et vice-président de la Chambre des députés.

Sous Ben Ali, les hommes d’affaires étaient plus présents au sein du RCD. En 2003, on en dénombrait six au Comité central du parti. En 2008, leur nombre est passé à onze, avec l’entrée de six patrons membres des plus importants groupes tunisiens.

Depuis le 14 janvier 2011, les hommes d’affaires sont beaucoup plus présents en politique. Certains d’entre réussissent à se faire élire députés, à occuper un maroquin ministériel, voire à décrocher la tête du gouvernement, même si la présidence de la République leur reste inaccessible.

Dans le premier gouvernement post-Ben Ali, on trouve un secrétaire d’État et cinq ministres ayant un profil de businessmen, dont quatre venus de l’étranger. Quatre d’entre eux sont renouvelés dans le gouvernement suivant, formé en février 2011 par le futur président, Béji Caïd Essebsi. Par la suite, leur nombre oscillera entre un et quatre.

Les hommes d’affaires sont également de plus en plus nombreux au Parlement. C’est là que sont prises les décisions importantes, comme dans tout régime parlementaire. Ils sont huit dans la première Assemblée des représentants du peuple (ARP) en 2014, et, cinq ans plus tard, quatorze. 

Même s’il compte trois députés venant du monde des affaires (Fayçal Derbel, Aroua ben Abbas et Mohammed Frikha, fondateur et patron de Telnet Group), le parti Ennahdha a d’autres priorités pour ses hommes d’affaires. Dans le cadre de sa stratégie d’empowerment économique, il concentre ses efforts sur leur montée en puissance. Il créé en 2012 à leur intention le Forum de l'économie et des affaires de Tunisie (Feat), présidé par Mondher ben Ayed. Mais cette organisation cessera toute activité quelques mois après la rupture des liens entre Ennahdha et son secrétaire général, Hamadi Jebali, dont cet homme d’affaires était très proche. Toutefois, à l’instar des autres formations politiques, l’essentiel des échanges et relations du parti islamiste avec le monde des affaires se déroule en coulisses.

Même s’il peut, dans certains cas rapporter gros, l’investissement politique coûte parfois très cher aux hommes d’affaires. Deux d’entre eux l’ont appris à leurs dépens: Mohammed Frikha et Chafik Jarraya.

Discret, donc peu exposé avant 2011, le premier est devenu l’une des cibles privilégiées des adversaires du parti islamiste auquel il avait adhéré. Ses détracteurs l’accusent d’avoir bénéficié ou commis des actes illégaux, ce que l’intéressé qui a refusé de s’expliquer sur son parcours politique dément. Mohammed Frikha s’est retrouvé pris dans un conflit d’intérêts, en recrutant comme directeur général le ministre qui lui avait accordé l’agrément pour la création de sa compagnie aérienne Syphax Airlines en 2011. Il a également été accusé – ce qu’il rejette d’avoir transporté des djihadistes tunisiens en Syrie.

Pour le second, Chafik Jarraya, qui a fricoté à la fois avec Ennahdha et Nidaa Tounes, il a probablement été le businessman le plus influent grâce à un très vaste réseau dont font partie les islamistes libyens et le djihadiste Abdelhakim Belhaj , la facture est encore plus salée. L’homme d’affaires, qui s’est enrichi en faisant du commerce avec les Trabelsi, la belle-famille de Ben Ali, se trouve en prison depuis mai 2017, inculpé de «haute trahison». Si cette accusation a été finalement abandonnée, l’homme d’affaires a été condamné en mai 2021 à dix ans de prison pour falsification de contrats de vente de biens confisqués.

Jeu malsain où l’on troque généralement financements illicites contre passe-droits, l’implication des hommes d’affaires en politique souille à la fois une démocratie naissante et l’économie. Raison pour laquelle le patron d’un important fonds d’investissement tunisien admet avoir toujours considéré ces interférences «incestueuses et malvenues», et «changé de trottoir à chaque fois qu’il existait un risque de mélange des genres».


Les Émirats arabes unis lèvent l'interdiction de voyager au Liban le 7 mai, Nawaf Salam s'en félicite 

"Le Liban et le peuple libanais sont impatients d'accueillir leurs frères émiratis, ainsi que les visiteurs du Golfe et du monde arabe", a ajouté M. Salam. (AFP)
"Le Liban et le peuple libanais sont impatients d'accueillir leurs frères émiratis, ainsi que les visiteurs du Golfe et du monde arabe", a ajouté M. Salam. (AFP)
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  • Les Émirats arabes unis lèvent l'interdiction faite à leurs ressortissants de se rendre au Liban à compter du 7 mai 2025
  • Cette décision fait suite à une déclaration commune publiée jeudi, annonçant que le président libanais Joseph Aoun et le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed ont convenu de mettre en œuvre des mesures visant à faciliter les voyages

DUBAI : Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a annoncé dimanche qu'il lèvera l'interdiction pour ses citoyens de voyager au Liban à partir du 7 mai 2025, à la suite d'une visite du chef d'État libanais la semaine dernière, selon l'agence de presse WAM.

Cette décision fait suite à une déclaration commune publiée jeudi, annonçant que le président libanais Joseph Aoun et le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed ont convenu de mettre en œuvre des mesures visant à faciliter les voyages et à améliorer les déplacements entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis ont interdit à leurs citoyens de se rendre au Liban en 2021. Les citoyens libanais n'ont pas été interdits de voyager aux Émirats arabes unis.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a déclaré que cette décision témoignait des liens étroits entre Beyrouth et Abou Dhabi et qu'elle "méritait tous les remerciements et l'appréciation" des Émirats arabes unis et de leur président, a rapporté l'agence de presse nationale (National News Agency).

"Le Liban et le peuple libanais sont impatients d'accueillir leurs frères émiratis, ainsi que les visiteurs du Golfe et du monde arabe", a ajouté M. Salam.


Frappes américaines sur le Yémen, Israël menace les Houthis de représailles

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  • Les Houthis ont accusé lundi à l'aube les Etats-Unis d'une dizaine de frappes sur la capitale du Yémen et ses environs, quelques heures après un tir de missile revendiqué par les rebelles pro-iraniens contre l'aéroport de Tel-Aviv
  • "Quatorze citoyens ont été blessés dans l'attaque américaine sur la rue d'Arbaeen dans (le quartier de) Saawan" de Sanaa, a affirmé l'agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé

TEL-AVIV: Les Houthis ont accusé lundi à l'aube les Etats-Unis d'une dizaine de frappes sur la capitale du Yémen et ses environs, quelques heures après un tir de missile revendiqué par les rebelles pro-iraniens contre l'aéroport de Tel-Aviv, auquel Israël a promis de riposter.

A l'aube lundi, les Houthis, des rebelles soutenus par Téhéran qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont affirmé qu'une dizaine de frappes attribuées à Washington avaient visé Sanaa.

"Quatorze citoyens ont été blessés dans l'attaque américaine sur la rue d'Arbaeen dans (le quartier de) Saawan" de Sanaa, a affirmé l'agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé.

Les Houthis avaient auparavant revendiqué une attaque inédite visant l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, dimanche.

Ce tir de missile est survenu quelques heures avant que l'armée israélienne ne confirme le rappel de dizaines de milliers de réservistes en vue d'élargir son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

"Nous avons visé l'aéroport Ben-Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès", ont annoncé les Houthis, qui tirent régulièrement des missiles sur Israël au nom de la défense des Palestiniens de Gaza.

Ils ont assuré qu'ils comptaient à nouveau "cibler les aéroports israéliens", en particulier Ben-Gourion.

"Les attaques des Houthis émanent de l'Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (...) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Nous avons agi contre (les Houthis) par le passé et nous agirons dans l'avenir (...). Ca ne se passera pas en un seul boum mais il y aura beaucoup de boums", a-t-il martelé.

"C'est la première fois" qu'un missile frappe directement à l'intérieur du périmètre de l'aéroport, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire israélien.

"On l'a échappé belle" 

L'armée a confirmé que l'impact ayant causé un cratère à quelques centaines de mètres seulement de l'aérogare principale avait été causé par le missile tiré du Yémen et non par un des missiles intercepteurs tirés sans succès par les systèmes de défense israéliens.

Après enquête, l'armée a précisé qu'il n'y avait eu "aucune défaillance de détection et d'interception" mais un "problème technique de l'intercepteur".

Selon un photographe de l'AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d'arbres à côté d'une bretelle d'accès aux parkings du terminal 3.

Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.

Alliés du Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d'attaques de missiles et de drones contre Israël, dont des tirs en direction de l'aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité de ces tirs ont été interceptés.

"Ce qui est arrivé ce matin ne s'était pas produit de longue date. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes (tirées par le Hamas) tombées près de l'aéroport, mais aujourd'hui on l'a échappé belle", a dit à l'AFP un cadre israélien travaillant pour une compagnie aérienne étrangère.

Une forte détonation a été entendue à l'intérieur du Terminal 3, selon un journaliste de l'AFP.

Le trafic aérien a repris après une brève interruption. Lufthansa et Air India ont néanmoins suspendu leurs vols vers Tel-Aviv jusqu'au 6 mai et British Airways jusqu'au 7 mai. Air France a annulé ses vols de dimanche.

Les Houthis ont appelé dimanche soir "l'ensemble des compagnies aériennes internationales" à prendre au sérieux leurs menaces de nouvelles frappes "en annulant leurs vols vers les aéroports de l'ennemi" israélien.

Après une suspension de deux mois, les Houthis ont repris leurs tirs de missiles sur Israël et leurs attaques contre des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen avec la rupture de la trêve dans la bande de Gaza le 18 mars, tandis que les Etats-Unis ont intensifié depuis le retour de Donald Trump au pouvoir la campagne aérienne les visant.

"Vaincre le Hamas" 

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont salué cette attaque "déjouant les systèmes de défense les plus avancés au monde et frappant ses cibles avec précision".

Selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité, dont les décisions ne sont en général pas rendues publiques, doit aussi examiner une expansion de l'offensive à Gaza, où des frappes israéliennes ont tué dimanche 16 Palestiniens selon les secours.

L'objectif est "de ramener nos (otages) et de vaincre le Hamas (dont) nous (...) détruirons toutes les infrastructures, à la surface comme sous terre", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d'état-major.

L'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 52.535 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.


La conférence de Riyad aborde l'avenir de la santé au travail

L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
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  • Le ministre lance des initiatives pour améliorer la sécurité au travail dans le Royaume
  • Cette orientation reflète l'engagement de l'Arabie saoudite à améliorer les environnements de travail et à atteindre des normes professionnelles conformes aux meilleures pratiques mondiales.

RIYAD : La septième Conférence mondiale sur la sécurité et la santé au travail s'est ouverte dimanche à Riyad sur le thème "L'avenir de la sécurité et de la santé au travail".

Cet événement de trois jours a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail.

M. Al-Rajhi a lancé des initiatives visant à renforcer le système saoudien de sécurité et de santé au travail, notamment la création de l'Institut national pour la sécurité et la santé au travail, le programme national d'incitation à la conformité et à l'excellence et le guide des normes de sécurité et de santé au travail.

M. Al-Rajhi a déclaré que les décès liés au travail en Arabie saoudite sont tombés à moins d'un pour 100 000 travailleurs depuis la création du conseil.

Dans le même temps, le nombre de travailleurs locaux occupant des fonctions liées à la sécurité et à la santé au travail a augmenté de 130 %, pour atteindre plus de 29 000 à la fin de 2024, par rapport à 2022.

M. Al-Rajhi a également souligné les améliorations en matière de respect des normes de sécurité et d'automatisation. "Le taux de conformité aux normes de sécurité a atteint 72 pour cent à la fin de 2024, et l'automatisation des procédures de sécurité a dépassé 62 pour cent, contre 30 pour cent en 2020."

La conférence réunit des hauts fonctionnaires, des experts et des spécialistes d'Arabie saoudite et du monde entier pour discuter de l'avenir de la sécurité et de la santé au travail, ainsi que des défis et des opportunités sur les marchés mondiaux de l'emploi.

Elle couvre six thèmes principaux : la durabilité du lieu de travail ; la numérisation et la technologie dans la sécurité au travail ; l'économie de la sécurité ; l'avenir de la recherche et de l'innovation ; les défis émergents ; et le comportement humain et la culture de la sécurité.

Cette orientation reflète l'engagement de l'Arabie saoudite à améliorer les environnements de travail et à atteindre des normes professionnelles conformes aux meilleures pratiques mondiales, un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

L'événement met en lumière les efforts nationaux, présente les tendances techniques modernes, soutient la recherche spécialisée et promeut le cadre législatif du Royaume aux normes internationales, contribuant ainsi à la réussite des grands projets nationaux.

M. Al-Rajhi a évoqué les rapports internationaux sur les défis liés au lieu de travail. "Les rapports internationaux soulignent les graves problèmes auxquels sont confrontés les environnements de travail dans le monde entier. Environ 3 millions de décès de travailleurs sont enregistrés chaque année en raison d'accidents et de maladies professionnelles."

Il a ajouté que "395 millions d'accidents du travail non mortels se produisent chaque année. Les statistiques font état de 23 millions de blessures et de 19 000 décès dus au stress thermique, et 15 % des travailleurs dans le monde souffrent de troubles mentaux liés à des environnements de travail stressants."

Le programme de la conférence comprend des sessions scientifiques spécialisées, 60 ateliers, 20 sessions de dialogue et le Global Occupational Safety and Health Hackathon, où 30 projets innovants sont présentés.

L'exposition qui l'accompagne présente des organisations locales et internationales, avec plusieurs accords importants attendus et de nouvelles initiatives pour faire progresser le système de sécurité au travail du Royaume.

Le ministère a également souligné l'engagement du Royaume à garantir un environnement de travail sain et à assurer la sécurité des travailleurs, ce qui renforce la compétitivité du marché du travail et la qualité de vie en général.

M. Al-Rajhi a déclaré : "Conformément à la Vision 2030, nous visons à rendre les environnements de travail plus sûrs, de meilleure qualité et plus attrayants. Cela favorise le bien-être des employés, stimule la compétitivité du marché du travail et encourage une culture de la sécurité et de la durabilité. C'est pourquoi le Royaume a créé le Conseil national pour la sécurité et la santé au travail".

L'Organisation générale de l'assurance sociale a lancé un répertoire des normes de sécurité et de santé au travail lors de la conférence, servant de référence unifiée pour les spécialistes, les établissements et les entités concernées dans le Royaume.

Cette initiative vise à renforcer les normes de sécurité et de santé tout en protégeant les travailleurs des risques professionnels, dans le cadre d'une stratégie plus large.

Basé sur les meilleures pratiques internationales, le répertoire fournit des normes préventives claires pour aider à réduire les blessures et les risques.

Il couvre plus de 4 500 normes dans six secteurs principaux : les industries publiques, la construction, l'agriculture, les activités maritimes, les transports et l'exploitation minière. Il classe également plus de 70 secteurs sur la base du répertoire national des activités économiques. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com