Selon la société de sécurité maritime britannique Ambrey, il s'agit d'un bateau battant pavillon panaméen, ciblé "en raison de l'affiliation de la société avec un navire desservant les ports israéliens".
Selon Ambrey, ce navire "ne correspondait pas au profil des cibles déclarées des Houthis".
Vendredi, l'agence de sécurité maritime UKMTO, dirigée par la Royal Navy, avait rapporté trois incendies sur le navire, tandis que les Houthis avaient diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo montrant, selon eux, trois explosions sur le pétrolier
Le pétrolier avait quitté l'Irak et se rendait dans un port près d'Athènes, transportant 150.000 tonnes de pétrole brut
"Le nombre d'enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë, ou d'émaciation, a augmenté de 34% par rapport à l'année précédente.
"Cette forte augmentation est due à l'effet conjugué des épidémies (choléra et rougeole), de l'insécurité alimentaire, de l'accès limité à l'eau potable et du déclin économique".
Mardi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a affirmé que les rebelles avaient pénétré le 3 août dans ses locaux à Sanaa et obligé le personnel à lui remettre les clés ainsi que tous ses biens.
Le ministre yéménite a exhorté la communauté internationale à prendre "des mesures fortes et dissuasives" à l'encontre des insurgés et à les "désigner comme une organisation terroriste mondiale".
Les autorités yéménites et les Houthis se sont mis d'accord pour augmenter la fréquence des vols de la compagnie Yemenia entre Sanaa et la Jordanie de un à trois par jour et pour introduire d'autres vols.
Le Royaume a réaffirmé son soutien constant au Yémen, à son gouvernement et à son peuple, ainsi que sa volonté d'encourager les efforts visant à réduire l'escalade et à maintenir le calme.
Le 20 juillet, Israël a mené un raid aérien - le premier revendiqué au Yémen - sur le port stratégique de Hodeida, principal point d'entrée de divers produits et de l'aide humanitaire pour les zones sous contrôle des rebelles.
Une traînée de pétrole de 220 kilomètres a été repérée près du site de la frappe, menaçant le sanctuaire marin de Farasan au large du Yémen et de l'Arabie saoudite, selon le CEOBS.