L’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) constitue jusqu’ici la seule organisation nationale professionnelle à avoir réagi vigoureusement aux dispositions transitoires contenues dans le décret-loi présidentiel en date du 22 septembre courant.
Les syndicalistes estiment, en effet, qu’en se basant sur le statut de leur organisation en tant que force incontournable, voire la force unique de proposition et de participation à la résolution des crises qui ont secoué la Tunisie, à travers sa longue histoire, ils ont le droit absolu, voire l’obligation indiscutable de prendre une part active à l’édification de l’avenir du pays, à la lumière de ce que la dynamique du 25 juillet dernier et le mouvement du 22 septembre envisagent de proposer aux Tunisiens, comme solutions de nature à les faire sortir de la crise qu’ils endurent depuis plus de dix ans.
Mais qu’en est-il des autres organisations professionnelles, comme l’Union tunisienne pour l’industrie et le commerce (Utica) ou l’Union tunisienne pour l’agriculture et la pêche (Utap), ainsi que les organisations et associations de la société civile, à l’instar de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’homme (Ltdh) ou le Conseil de l’ordre des avocats, les deux partenaires incontournables aussi du Dialogue national et récipiendaires, aux côtés de l’Ugtt et de l’Utica, du prix Nobel de la paix pour 2015.
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