Entre mes mains: «L’un des aspects qui me plaît le plus dans ce métier, c’est l’esprit d’équipe»

«Le pain est bien plus qu’un aliment, il est le symbole de l’amitié et du lien social.» (Photo fournie)
«Le pain est bien plus qu’un aliment, il est le symbole de l’amitié et du lien social.» (Photo fournie)
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Publié le Samedi 24 juillet 2021

Entre mes mains: «L’un des aspects qui me plaît le plus dans ce métier, c’est l’esprit d’équipe»

  • «Il faut constamment se former pour progresser, et bouger c’est apprendre»
  • «Je compare souvent ce métier à l’union maritale car c’est un métier que l’on épouse, et pour que ça tienne, il faut de l’amour et de la passion»

DUBAÏ: C’est avec le pas rapide de ceux qui sont constamment affairés que Christophe Prud'homme avance dans le dédale des cuisines de l’hôtel Crown Plaza où il officie. Ce chef cuisinier m’a bien évidemment parlé de son lien à la nourriture, mais aussi de l’importance de l’héritage et de la valeur du travail. Mais avant cela, je lui avais demandé d’apporter un objet qui représente son lien à Dubaï…

Que tenez-vous entre les mains?

Un pain arabe, il est fait de manière traditionnelle, avec de l’eau et de la farine et il est cuit dans un four en pierre, ce qui lui permet de gonfler comme un ballon. Ce pain accompagne souvent les assortiments de hors-d’œuvre moyen-orientaux. Le pain est bien plus qu’un aliment, il est le symbole de l’amitié et du lien social: on commence souvent le repas avec un pain qui est partagé. Il est aussi le symbole du travail et du savoir-faire. J’ai grandi sur la ferme de mes parents en Normandie, semer et récolter le blé sont des gestes qui font partie de mon enfance. J’aime le parfum du blé quand il est fauché, c’est un parfum qui restera toujours gravé dans mon vécu et dans mon cœur. Le pain s’inscrit dans la tradition tout en s’adaptant à la société telle qu’elle est; pour le comprendre, il suffit d’observer le nombre de farines et de pains qui ont été conçus, au fil des années, selon les envies et les demandes. 

Y a-t-il une différence importante entre le pain arabe et le pain français? Peut-on classifier les pains? 

Pour moi, le pain est un aliment international auquel tout le monde peut s’identifier, bien au-delà des spécificités de tel ou tel pain. C’est l’aliment le plus simple et le moins coûteux pour nourrir les siens, et c’est pour cela qu’on le retrouve partout. En France, avec le fromage; en Angleterre, où j’ai vécu douze ans, on le mange en dessert dans la recette du bien connu bread and butter pudding; en Égypte, à la rupture du jeûne du Ramadan ou à Dubaï avec le hummus. Je me souviens, lorsque nous étions en Égypte, d’une rencontre avec une femme, Amina, qui avait montré à mes enfants comment faire du pain; elle avait pour seuls outils un petit oreiller qui lui servait à donner sa forme ronde au pain, et une pierre chaude. Je garde un souvenir ému de cette rencontre. 

Vous semblez attaché à votre histoire familiale et à votre terre natale; pourtant, cela fait longtemps que vous n’y vivez plus. Votre parcours professionnel vous a mené dans de nombreux pays comme vous le mentionniez à l’instant (Angleterre, Irlande, Égypte puis Émirats arabes unis depuis 2007); était-ce une envie de partir à l’étranger? 

Je suis en effet très attaché à mes racines. Je suis parti de chez mes parents à l’âge de 16 ans pour aller passer mon bac et faire ensuite des études en commerce international. Je n’avais pas, à ce moment-là, le projet de faire de la nourriture mon métier. Cela s’est fait grâce à une rencontre, comme souvent dans la vie: un jour, un ami très cher qui est maître-ouvrier de France m’a donné mon premier couteau, c’est un geste fort qui symbolise l’entrée dans le métier de cuisinier. C’est ainsi que j’ai commencé cette nouvelle voie professionnelle, et ce fut une révélation: j’avais découvert ma passion. J’ai d’abord travaillé à Paris dans différents restaurants étoilés, comme chez Lenôtre au Pré Catelan. Ces expériences dans des établissements de renom m’ont permis de me forger. Puis, on m’a proposé de me rendre à Londres. Au début, cela m’a effrayé, mais dans mon métier, il faut constamment se former pour progresser, et bouger c’est apprendre. Je suis donc parti. Sur place, le premier chef qui m’a formé m’a appris la dimension internationale du métier, et de ce lien professionnel est née une belle amitié. Moi, le petit Normand, je me retrouvais à Londres à travailler avec de multiples nationalités; ce fut un choc culturel et linguistique! C’était intimidant mais je n’avais pas le choix, et c’est quand il n’y a pas le choix que l’on progresse. J’ai travaillé douze ans en Angleterre pour des hôtels prestigieux (Dorchester, Sheraton, Four Seasons, Méridien). À chaque poste, je gravissais les échelons, passant d’apprenti à sous-chef jusqu’à devenir chef-cuisinier, poste que l’on m’a confié au Méridien Piccadilly: je ne gérais plus uniquement l’alimentaire, mais aussi les équipes, les clients, les résultats financiers. Et c’est aussi à ce moment-là que l’on devient formateur et que l’on a pour mission de transmettre notre passion à la jeune génération. 

On sent bien, en vous écoutant, que la valeur du travail, le lien aux choses simples et authentiques sont des points importants pour vous. Certains pourront arguer que c’est en décalage par rapport à l’image que l’on peut avoir de Dubaï. 

Mes enfants ont passé une partie de leur enfance et toute leur adolescence à Dubai, et ils n’ont pas vécu entourés de marques et d’objets superficiels. Je suis très attaché au concept d’héritage, tant culturel que social. C’est important de connaître l’origine et l’histoire des choses, et c’est la responsabilité des parents, peu importe le pays. On peut grandir dans une grande ville mais mesurer la valeur des choses, à condition que les parents aient transmis cet héritage. Il y a un souvenir d’enfance que je n’oublierai jamais: la récolte des mirabelles, et l’odeur ensuite extraordinaire qui sortait du four lorsque ma grand-mère faisait des tartes avec les mirabelles que nous avions rapportées. Apprendre aux enfants le processus de fabrication, l’effort et la patience, c’est fondamental. J’ai toujours beaucoup travaillé, mais le week-end, nous étions tous dans la cuisine à préparer à manger ensemble. Des enfants qui ne mangent que des produits surgelés ou qui ne sont nourris que par des plats préparés livrés chez eux auront plus de difficultés à intégrer ces valeurs, même si ce n’est pas impossible. Évidemment l’argent aide, mais il faut protéger les valeurs. Mes enfants ont grandi dans quatre pays différents. Ma fille a par la suite travaillé aux États-Unis et en Angleterre, mon fils étudie le management hôtelier et sera amené à beaucoup voyager. Ils ont une culture internationale, mais ils ont aussi des racines françaises que leurs grands-parents, ainsi que leur mère et moi leur avons transmis. 

Les métiers de la restauration sont particulièrement exigeants; qu’est-ce qui est le plus difficile? 

Je compare souvent ce métier à l’union maritale car c’est un métier que l’on épouse, et pour que ça tienne, il faut de l’amour et de la passion! Je me souviens que, lors de ma toute première semaine d’apprentissage, dix apprentis sur quarante avaient abandonné. Ceux qui sont restés l’ont fait moins par calcul professionnel que par passion. En gravissant les échelons, les exigences et les difficultés n’étaient plus les mêmes. En arrivant à Dubaï, je m’occupais des opérations d' hôtels de renommée : je devais développer des cartes innovantes, ouvrir de nouveaux restaurants, me charger de la partie marketing. C’était avant la crise de 2008, les restaurants et les hôtels étaient constamment pleins; nous avions des moyens énormes, ce qui nous permettait de commander les meilleurs produits: légumes de Rungis, viande d’Argentine… Au niveau professionnel, je me suis éclaté, même s’il y avait un niveau de stress important, mais ça fait partie du métier! L’un des aspects qui me plaît le plus dans ce métier, c’est l’esprit d’équipe, le sentiment d’appartenir à une famille: il y a quelques jours, c’était la fête des pères, et plusieurs de mes cuisiniers m’ont envoyé des messages me souhaitant une bonne fête, ce qui m’a énormément touché. Je les considère en effet comme mes enfants; pour certains, nous travaillons ensemble depuis plus de quinze ans. 

 


Le « Roi Lion » prend vie avec l'orchestre d'Ithra à Dhahran

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
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  • Le film préféré des familles fait partie de la série "Disney en concert" d'Ithra, tout comme "Frozen".
  • L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

DHAHRAN : Près de trois décennies après avoir captivé le public du monde entier, "Le Roi Lion" de Disney a ébloui les nouvelles et les anciennes générations au King Abdulaziz Center for World Culture, ou Ithra, à Dhahran cette semaine, en offrant une chance de regarder le film à nouveau avec un orchestre en direct.

"Nous espérons que ce film vous donnera la chair de poule et vous fera pleurer", a déclaré le chef d'orchestre Erik Ochsner avant le spectacle. "Il s'agit d'une représentation en direct, et nous vous prions donc de bien vouloir l'apprécier en direct

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Fourni)
"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Photo Fournie)

Comme elle l'a fait lors d'expériences précédentes, telles que les présentations en direct de plusieurs films "Harry Potter" en 2019 et 2022, Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la partition oscarisée de Hans Zimmer pendant que le film d'animation était diffusé en arrière-plan sur un grand écran.

Pour cette expérience, le film a été dépouillé de sa musique, tandis que tous les sons originaux, y compris les dialogues et les chansons, sont restés intacts. L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti.

Sorti en 1994, "Le Roi Lion" est rapidement devenu l'un des films les plus emblématiques de Disney, célébré pour sa narration puissante, ses personnages mémorables et sa bande-son entraînante. 

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Fourni)
Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Photo Fournie)

Le film d'animation suit Simba, un jeune prince lion qui traverse les épreuves de la perte, de la trahison et de la découverte de soi au cours de son voyage pour reprendre la place qui lui revient dans le royaume des animaux.

À Ithra, cet arc émotionnel a été renforcé par le son riche et résonnant de l'orchestre symphonique en direct, transformant chaque moment - qu'il soit turbulent ou triomphant - en une expérience inoubliable. 

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Fourni)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)

L'orchestre symphonique d'État d'Arménie, sous la direction artistique de Sergey Smbatyan, s'est joint à Ochsner.

Connu pour son style chargé d'émotion et sa sonorité raffinée, l'orchestre s'est forgé une réputation d'ambassadeur culturel de l'Arménie, se produisant régulièrement dans les grandes salles de concert du monde entier, y compris à Ithra.

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous l'avons tous vu plusieurs fois. Et nous avons pensé que ce serait bien de le voir avec un orchestre en direct", a déclaré Ahmad Hassan, membre du public, à Arab News pendant l'entracte de 20 minutes.

Hassan avait amené sa famille élargie, y compris ses deux enfants.

"C'est l'un de mes films préférés", a déclaré Tia, la fille de M. Hassan, âgée de neuf ans, à Arab News. Elle a levé le pouce du spectacle.

Son frère Bakr, âgé de 12 ans, a déclaré qu'il avait regardé le film "au moins cinq fois" - la première fois quand il avait deux ou trois ans - mais qu'il était enthousiasmé par cette nouvelle façon d'apprécier l'histoire.

"J'aime bien la série pour l'instant. C'est vraiment bien. Pourquoi ? Parce qu'on voit comment la musique est faite au lieu de la voir sortir du haut-parleur", a-t-il déclaré.

"Après avoir regardé l'émission, j'aimerais jouer du piano", a ajouté Tia.

Le concert fait partie de la série de symphonies cinématographiques d'Ithra, qui comprend également une présentation prochaine de "Frozen" de Disney, donnant aux familles l'occasion de revivre leurs films préférés d'une toute nouvelle manière.

Les billets sont vendus au prix de SR200 (53 dollars), et chaque représentation de Disney-Ithra ne durera que deux jours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La récolte estivale de Médine permet à Abu Zuhair de commercialiser ses citrons

Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
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  • La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rhutabs (dattes semi-mûres)
  • Ces deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

MEDINE : La récolte des citrons verts Abu Zuhair, l'un des principaux agrumes cultivés dans cette ville, bat désormais son plein.

Les citronniers poussent dans toute la province, notamment dans des endroits comme Abyar Al-Mashi, Abyar Ali, Asira et Al-Ula, où ils prospèrent dans un sol argileux et un climat sec, selon l'agence de presse saoudienne. 

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)
La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)

La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rutabs (dattes semi-mûres), et les deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

Les citrons sont vendus par lots de 2 à 25 kg lors d'enchères quotidiennes qui se tiennent de 5 h à 11 h.

Un vendeur du marché central a déclaré que les citrons d'Abu Zuhair, plus petits et plus verts que les variétés importées, étaient parfaits pour les jus de fruits et la cuisine, et se mariaient bien avec de nombreux plats chauds et salades.

Vers la fin de la saison, les citrons commencent à jaunir et à sécher, puis sont utilisés pour la conservation au vinaigre.

Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)
Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)

Un autre vendeur a déclaré que les feuilles du citronnier, appelées « nawami », pouvaient être ajoutées au thé et à d'autres boissons froides.

Outre la récolte commerciale, de nombreuses personnes cultivent des citrons Abu Zuhair chez elles pour leur parfum. Les citrons Abu Zuhair sont également une bonne source de vitamine C et renforcent le système immunitaire.

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. En raison de leur faible production, ils ne sont jamais exportés. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


National Geographic Al-Arabiya explore l'héritage nomade, l'archéologie numérique et la faune sauvage

L'enquête centrale de ce numéro, intitulée « Notre faune malmenée », invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. (Photo Fournie)
L'enquête centrale de ce numéro, intitulée « Notre faune malmenée », invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. (Photo Fournie)
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  • Le dernier numéro examine l'évolution des relations entre l'humanité et l'environnement.
  • L'article « Les nouveaux archéologues » dresse le portrait d'influenceurs des réseaux sociaux qui sont devenus des archéologues amateurs sur les rives de la Tamise, à Londres.

ABOU DHABI : le numéro de juillet de National Geographic Al Arabiya examine les interactions complexes entre l'humanité et les forces environnementales, tout en mettant en lumière des récits culturels exceptionnels et des mouvements sociaux mondiaux transformateurs.

Le 178e numéro du magazine s'ouvre sur un reportage approfondi consacré au plus grand groupe nomade d'Afrique : les Peuls, qui comptent quelque 20 millions de personnes traversant les vastes zones désertiques du continent. Ces Bédouins des temps modernes perpétuent les migrations ancestrales de leurs ancêtres avec leurs troupeaux, parcourant l'Afrique d'est en ouest dans une quête éternelle d'eau et de pâturages.

L'enquête examine la manière dont cette société pastorale ancestrale fait face aux défis du XXI^e siècle, tels que le changement climatique et les bouleversements sociaux, tout en s'efforçant de revaloriser le rôle des femmes au sein de leur culture pastorale profondément ancrée.

Un contrepoint saisissant émerge dans « The New Archaeologists », qui dresse le portrait d'un phénomène inattendu sur les rives de la Tamise, à Londres : des influenceurs des réseaux sociaux qui se sont reconvertis en archéologues amateurs. Ces chasseurs de trésors de l'ère numérique ont fait des découvertes remarquables, mais ont également suscité des débats animés sur les protocoles archéologiques appropriés. 

Cet article porte sur le conflit émergent entre la passion populaire pour les découvertes historiques et la méthodologie scientifique établie, à une époque où la technologie démocratise l'accès à l'exploration archéologique.

L'enquête centrale du numéro, intitulée « Our Maligned Wildlife » (Notre faune malmenée), invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. De la blairelle mellifère, réputée pour son odeur âcre et son caractère féroce, au vautour à petits yeux et au lémurien aye-aye à l'apparence négligée, cet article soutient que ces animaux « laids » jouent un rôle écologique crucial et que leurs prétendus défauts pourraient en réalité être des atouts évolutifs.

Les lecteurs sont ensuite invités à voyager dans la campagne transylvanienne de Roumanie, où les communautés agricoles traditionnelles perpétuent des pratiques ancestrales malgré la pression croissante de la modernisation.

Le magazine se termine par une rétrospective photographique marquant le 400^e anniversaire de la ville de New York, retraçant l'évolution remarquable de cette métropole, passée d'une petite colonie à une puissance mondiale débordante de vie et de renouveau. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com