Paris s'engage sur 3,8 milliards d'euros de projets en Egypte

La France financera plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros (Photo, AFP)
La France financera plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros (Photo, AFP)
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La France financera plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 13 juin 2021

Paris s'engage sur 3,8 milliards d'euros de projets en Egypte

La France financera plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros (Photo, AFP)
La France financera plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros (Photo, AFP)
  • Un accord intergouvernemental stipule que la France financera à des «conditions préférentielles» plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros
  • Le premier prévoit la fourniture par Alstom de 55 rames de métro pour la ligne 1 au Caire, pour un total de 800 millions d'euros financés par un prêt du Trésor

LE CAIRE: Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a signé dimanche au Caire des accords pour le financement de plusieurs projets de développement en Egypte pour un montant de 3,8 milliards d'euros.  

Un accord intergouvernemental stipule que la France financera à des « conditions préférentielles » plusieurs projets en Egypte via des entreprises françaises à hauteur de 1,8 milliard d'euros.  

Le premier prévoit la fourniture par Alstom de 55 rames de métro pour la ligne 1 au Caire, pour un total de 800 millions d'euros financés par un prêt du Trésor. La ligne empruntée par 1,5 million de voyageurs chaque jour possède des rames datant des années 1980.  

Le contrat commercial avec le constructeur ferroviaire français sera signé « dans les six mois », selon le ministre.  

Neuf autres projets sont inclus dans l'accord intergouvernemental, signé aux côtés des ministres égyptiens des Finances Mohamed Maait et de la Coopération internationale Rania el-Machat. Ils seront financés par l'Agence française de développement (AFD) à hauteur d'un milliard d'euros entre 2021 et 2025.  

« Cette coopération stratégique touche des secteurs de plus en plus variés qui vont de l'énergie renouvelable à l'assainissement de l'eau, en passant pas les transports publics jusqu'au financement de l'université ou de la sécurité sociale », a déclaré M. Le Maire après la signature. 

Par ailleurs, une feuille de route a été signée pour parvenir à un accord, notamment sur la mise en oeuvre du projet de construction de la nouvelle ligne 6 du métro cairote. Selon le ministre, la France est prête à proposer des crédits bancaires garantis par l'Etat pour un montant de deux milliards d'euros.  

« Avec ces quatre milliards d'euros de financements, l'Egypte devient un partenaire économique stratégique de la France (...) Elle est désormais le premier pays en termes d'exposition financière du Trésor », a ajouté M. Le Maire.  

Souvent paralysée par les embouteillages, la plus grande mégalopole d'Afrique, peuplée de plus de 20 millions d'habitants, souffre d'un manque criant de transports en commun sûrs et efficaces.  

Le réseau ferré du métro du Caire est doté de trois lignes, qui font actuellement l'objet de travaux d'extension tandis que trois autres sont en projet.  

Depuis la construction de la première ligne dans les années 1980, à laquelle ont participé des entreprises françaises, Alstom en tête, le métro constitue l'un des fleurons de la coopération bilatérale franco-égyptienne.  

Début mai, Le Caire avait annoncé l'acquisition de trente avions de combat Rafale, de missiles et autres équipements auprès de la France pour un montant de près de 4 milliards d'euros, en s'endettant sur une dizaine d'années à l'aide d'un mécanisme de prêts en grande partie garantis par la France.  


Le ministère de la Garde nationale d'Arabie saoudite parvient à localiser 100 % des contrats de maintenance

Le ministère a signé une série de contrats avec des entreprises locales pour améliorer la durabilité et l'efficacité des systèmes militaires. X/@GAMI_KSA
Le ministère a signé une série de contrats avec des entreprises locales pour améliorer la durabilité et l'efficacité des systèmes militaires. X/@GAMI_KSA
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  • Cette étape a été célébrée lors d'une cérémonie de signature de nouveaux contrats de localisation.
  • Parmi les principales réalisations célébrées lors de cet événement figure l'élaboration d'un plan de mise en œuvre stratégique pour assurer la localisation durable.

RIYADH : Au cours des quatre dernières années, le ministère de la Garde nationale d'Arabie saoudite a augmenté les dépenses locales pour l'entretien, les réparations et les opérations de ses systèmes terrestres, les faisant passer de 1,6 % à 100 %.

Cette étape a été franchie lors d'une cérémonie de signature de nouveaux contrats de localisation, sous le patronage du ministre de la Garde nationale, le prince Abdullah bin Bandar, et en présence de l'Autorité générale des industries militaires. 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à assurer le développement durable des industries militaires du Royaume, à renforcer les capacités locales et à soutenir les objectifs de la Vision 2030. 

Le ministère a signé une série de contrats avec des entreprises locales pour améliorer la durabilité et l'efficacité des systèmes militaires. Ces accords visent à renforcer la préparation militaire, à favoriser la croissance économique et à créer des opportunités d'emploi dans le pays.

Ces accords comprennent un contrat de durabilité pour les systèmes d'armes intégrés et l'armement lourd avec SAMI Defense Systems Co, un accord de durabilité des systèmes électroniques avec SAMI Advanced Electronics Co, ainsi qu'un contrat de durabilité des véhicules avec Alkhorayef Industries Co. 

Parallèlement à ces contrats, GAMI a annoncé la signature de deux accords de participation industrielle visant à renforcer les capacités industrielles nationales et à améliorer le contenu local. 

Le premier, signé avec SAMI Defense Systems Co, porte sur la durabilité des armes intégrées et des armes lourdes, et vise à atteindre une participation industrielle de plus de 60 %, ainsi qu'à créer de nouvelles opportunités d'emploi pour les professionnels saoudiens. 

Le second contrat, signé avec Alkhorayef Industries Co, porte sur la durabilité des véhicules militaires et vise à encourager les investissements dans des activités industrielles qualifiées afin de renforcer le secteur de la défense. 

Le ministère a souligné les avantages économiques du programme de localisation, qui a permis la création de plus de 800 emplois directs et a donné aux entreprises nationales la possibilité de jouer un rôle central dans l'écosystème de défense du Royaume. 

Les principales réalisations célébrées lors de l'événement comprennent l'élaboration d'un plan de mise en œuvre stratégique pour une localisation durable, la création de laboratoires d'innovation pour la fabrication de pièces détachées, ainsi que les progrès réalisés pour atteindre une participation industrielle de plus de 60 % dans les contrats. 

Ces initiatives contribuent également à renforcer les capacités locales et à encourager l'innovation dans le secteur de la défense du Royaume. 

Plusieurs hauts responsables ont assisté à l'événement, notamment le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, le gouverneur du GAMI, Ahmed Al-Ohali, le gouverneur de l'Autorité générale pour le développement de la défense, Faleh Al-Suleiman, et le président de l'Autorité générale de l'aviation civile, Abdulaziz Al-Duailej. 

Des représentants de haut niveau des entreprises adjudicataires des contrats étaient également présents. Des responsables militaires et civils du ministère de la Garde nationale étaient également présents. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La SRC et Hassana proposent des titres adossés à des créances hypothécaires pour stimuler l'investissement immobilier saoudien

L'accord a été signé en présence de Majid Al-Hogail, ministre des municipalités et du logement, et de Mohammed Al-Jadaan, ministre des finances. (Photo Fournie)
L'accord a été signé en présence de Majid Al-Hogail, ministre des municipalités et du logement, et de Mohammed Al-Jadaan, ministre des finances. (Photo Fournie)
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  • L'accord vise à diversifier les marchés financiers du Royaume en introduisant une nouvelle catégorie d'actifs.
  • Les prêts hypothécaires des banques saoudiennes ont atteint en novembre leur plus haut niveau depuis près de trois ans, pour atteindre 2,7 milliards de dollars.

Riyad : les premiers titres adossés à des hypothèques résidentielles de la région seront disponibles en Arabie saoudite, le royaume cherchant à améliorer la liquidité et à élargir les opportunités d'investissement dans le secteur du financement immobilier. 

Un protocole d'accord a été signé entre Saudi Real Estate Refinance Co, une filiale du Fonds d'investissement public, et Hassana Investment Co afin de diversifier les marchés financiers de l'Arabie saoudite en introduisant une classe d'actifs innovante. 

L'émission de titres adossés à des créances hypothécaires devrait attirer une large base d'investisseurs locaux et mondiaux sur le marché hypothécaire secondaire, créant ainsi de nouvelles opportunités d'investissement dans le secteur. 

Majeed Al-Abduljabbar, directeur général de la SRC, a déclaré : « Notre partenariat avec Hassana marque une étape importante dans le soutien à l'évolution du paysage du financement du logement et dans la promotion du développement des marchés de capitaux d'Arabie saoudite. 

Il a ajouté : « Ensemble, nous visons à introduire des solutions financières innovantes qui apportent de la valeur aux investisseurs et aux citoyens, tout en étant en adéquation avec les objectifs de Vision 2030. » 

L'accord, signé en présence de Majid Al-Hogail, ministre des municipalités et du logement, et de Mohammed Al-Jadaan, ministre des Finances, s'aligne sur le programme de logement et le programme de développement du secteur financier dans le cadre de Vision 2030. 

« Cette collaboration établit une nouvelle norme pour les partenariats, permettant le développement de solutions financières évolutives qui contribuent aux objectifs de développement économique du Royaume. Elle s'inscrit dans la stratégie d'Hassana visant à diversifier ses portefeuilles d'investissement grâce à des partenariats à long terme avec des entités telles que la SRC », a déclaré Saad Al-Fadhli, PDG d'Hassana. 

La participation d'Hassana en tant qu'investisseur institutionnel clé souligne le potentiel de création d'opportunités d'investissement économique durable. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Ceci intervient alors que le marché immobilier du Royaume continue d'afficher une forte demande, avec une croissance annuelle des volumes de transactions résidentielles dans les principales zones métropolitaines. 

Les prêts hypothécaires des banques saoudiennes ont atteint leur plus haut niveau en trois ans, avec 10,06 milliards de SR (2,7 milliards de dollars) en novembre, soit une augmentation de 51,23 % en glissement annuel et le montant mensuel le plus élevé depuis plus de deux ans, selon les données de la banque centrale du Royaume.

Cette augmentation reflète la forte activité du marché immobilier, les maisons représentant 65 % des prêts, les appartements 31 %, et les achats de terrains 4 %. 

Dans le cadre de son programme Vision 2030, le Royaume accélère la construction résidentielle, en particulier à Riyad, afin d'accueillir sa population croissante et d'attirer des talents internationaux.


La SAMA accorde des licences à deux nouvelles entreprises de technologie financière

Les efforts de l’AASM s’inscrivent également dans la stratégie du secteur du développement financier, qui vise à ce que 525 entreprises opèrent dans le domaine des technologies financières au Royaume d’ici 2030. Shutterstock
Les efforts de l’AASM s’inscrivent également dans la stratégie du secteur du développement financier, qui vise à ce que 525 entreprises opèrent dans le domaine des technologies financières au Royaume d’ici 2030. Shutterstock
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  • Tal Finance a été autorisé à proposer des solutions de financement participatif par la dette, ce qui en fait la 12^e entreprise du Royaume à fournir ces services.
  • SAMA a accordé une licence à Hiberbay Ink Al-Saoudia pour les systèmes informatiques, afin de fournir des services de portefeuille électronique.

RIYAD : l’écosystème des technologies financières en Arabie saoudite continue de se développer, la Banque centrale saoudienne, ou SAMA, ayant accordé des licences à deux nouveaux fournisseurs de services. 

Tal Finance a été autorisé à proposer des solutions de financement participatif par la dette, ce qui en fait la 12^e entreprise du Royaume à fournir ces services. Cet ajout porte à 62 le nombre total de sociétés financières agréées par l’AASM, soulignant ainsi l'essor croissant des solutions de financement alternatives dans le pays.

Parallèlement, SAMA a accordé une licence à Hiberbay Ink Al-Saoudia pour les systèmes informatiques, afin de fournir des services de portefeuille électronique, portant ainsi à 27 le nombre total de prestataires de services de paiement dans le pays. Cette initiative vise à promouvoir les solutions de paiement numérique et à accélérer la transition du Royaume vers une économie sans numéraire.

Ces développements s’alignent sur les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à renforcer l’économie numérique, à élargir l’inclusion financière et à porter la part des transactions sans numéraire à 70 % d’ici 2025.

Les efforts de l’AASM s’inscrivent également dans la stratégie du secteur du développement financier, qui vise à ce que 525 entreprises opèrent dans le domaine des technologies financières au Royaume d’ici 2030.

« La gestion de la transformation du secteur financier est une pierre angulaire de Vision 2030 », a déclaré la SAMA dans un communiqué, soulignant son accent sur l’innovation et l’efficacité.

Par ces initiatives, la banque centrale cherche à favoriser la stabilité financière, stimuler la croissance économique et positionner l’Arabie saoudite en tant que leader mondial des technologies financières.

Le secteur des technologies financières devrait jouer un rôle essentiel dans la stimulation de l’investissement étranger, qui devrait atteindre 20 % du total des entrées étrangères. Cette croissance est alimentée par la population saoudienne, qui connaît bien les technologies et adopte les innovations de la fintech, comme l'achat maintenant, le paiement plus tard.

Dans une interview accordée à Arab News en décembre, Arjun Singh, associé et responsable mondial de la fintech chez Arthur D. Little Middle East, a souligné l’évolution naturelle du paysage financier des consommateurs saoudiens. Ce marché est alimenté par une gamme de produits financiers de plus en plus large, adaptée aux besoins divers d'une population en pleine croissance.

Il a ajouté que le marché saoudien des BNPL devrait passer de 1,4 milliard de dollars en 2024 à 2,8 milliards de dollars d’ici 2029, ce qui reflète un taux de croissance annuel composé supérieur à 10 %.

Les récentes activités de l’AASM en matière d’octroi de licences témoignent de son engagement à promouvoir l’innovation tout en garantissant la stabilité et l’efficacité financières. Au fur et à mesure que le paysage des technologies financières se développe, ces avancées devraient entraîner d’importants progrès économiques et technologiques.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com