La dirigeante d'extrême droite avait déclaré en février qu'elle «réfléchissait» à abandonner la présidence de son parti pour être la «candidate de tous les Français»
Le RN tiendra auparavant son 17e congrès à Perpignan début juillet, qui devrait valider sans surprise la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle
Loin des outrances de 2017, la dirigeante d'extrême droite a défendu un projet, selon elle, "raisonnable" destiné à "rassurer" les Français qui ont "entendu beaucoup de choses fausses" et "caricaturales" à son égard
"La raison, l'équilibre, le bon sens" seront les "valeurs" qu'elle défendra dans sa campagne, relève son numéro deux Jordan Bardella
« Je n'ai pas de sentiment négatif à l’égard des étrangers, je n’ai aucune haine, je n’ai aucune peur d’ailleurs des étrangers »
« Quand vous voyez que je suis arrivée en tête, y compris aux européennes, en Outremer, vous vous rendez compte que ces accusations de xénophobie n’ont aucun sens »
«Manœuvre politicienne». C'est ainsi que la présidente du Rassemblement national qualifie le référendum voulu par Emmanuel Macron pour inscrire dans la Constitution la préservation de l'environnement
La candidate à l'Elysée préfère consulter, sur la base de l'article 7 de cette Charte, les Français sur 15 questions portant sur le nucléaire qu'elle défend, y compris les EPR, les éoliennes, qu'elle fustige
Marine Le Pen est jugée devant le tribunal correctionnel de Nanterre, près de Paris, pour avoir diffusé des photos issues de la propagande de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux le 16 décembre 2015.
Ces publications, quelques semaines après les attentats jihadistes de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015 (130 morts et des centaines de blessés), avaient immédiatement soulevé un tollé au sein de la gauche comme de la droite.
Des députés LR ont invité mercredi le voile dans les débats sur le projet de loi « séparatisme » en défendant une série d'amendements visant à interdire le port de signes religieux dans les universités
La proposition portée notamment par les députés Eric Ciotti et Annie Genevard s'est vue opposer une ferme fin non-recevoir par le reste des groupes politiques