PARIS : La dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen et plusieurs députés de droite ont condamné les tirs de roquettes du mouvement islamiste Hamas contre Israël.
"La pluie de missiles lancée par le Hamas sur les populations civiles israéliennes est un acte inacceptable. Espérons que les peuples israélien et palestinien trouvent la voie de la paix", a écrit dans un tweet la présidente du Rassemblement national et candidate à l'Elysée en 2022.
Plusieurs députés du parti Les Républicains ont également apporté leur soutien à Israël.
"Attaquer Israël, c'est attaquer la démocratie", a estimé Eric Ciotti. "Les terroristes ne vaincront pas", a tweeté son collègue Guillaume Larrivé, tandis que Constance Le Grip réaffirmait son "soutien à Israël" et condamnait les attaques du Hamas.
Le maire LR de Nice Christian Estrosi a lui "dénoncé avec force une partie de la presse qui propage fake news et infos malveillantes à l'égard d'Israël".
Israël a effectué mercredi matin de nouvelles frappes aériennes sur la bande de Gaza, après une pluie de roquettes lancées par le Hamas vers plusieurs villes israéliennes, dont la métropole Tel-Aviv.
La flambée de violences entre le Hamas et Israël fait suite à plusieurs jours de heurts à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville illégalement occupé et annexé par Israël, selon le droit international.
La France a appelé mardi les autorités israéliennes à un "usage proportionné de la force" après la mort de plus de 20 personnes dans des frappes à Gaza et de violents heurts avec des manifestants palestiniens à Jérusalem-Est.
Lundi, le gouvernement français avait appelé "l'ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue", disant craindre une "escalade de grande ampleur", une position jugée trop favorable à l'Etat hébreu par une partie de la gauche française.
Il avait alors notamment condamné "les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé le territoire israélien".
Mardi soir, le parti EELV a appelé dans un communiqué la France et l'UE "à intervenir par tous les moyens diplomatiques possibles, auprès des autorités israéliennes pour que cesse cette répression violente".
La députée Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée, a tweeté qu'Israël était "une démocratie qui continue à se battre pour son droit à exister et à protéger les siens. Elle aura toujours des amis solides et sincères pour la soutenir dans l'épreuve".