Les écoles ont rouvert en France cette semaine. C'était la première étape vers la levée d'un troisième confinement qui entraînera des risques épidémiologiques et augmentera la pression politique sur le président Emmanuel Macron, qui se bat pour sa réélection l'année prochaine.
L’entourage de Macron refuse de qualifier la réouverture progressive de «pari», même si c’est ce que l’on ressent avec les hôpitaux toujours sous pression. Après avoir hésité pendant des mois sur l'opportunité de confiner à nouveau, le gouvernement est réticent à donner des espoirs aux gens sur le démarrage des services de bars et de restauration en plein en mai. Si cela n’est pas possible, il deviendra douloureusement clair à quel point la campagne de vaccination de la France a été lente au départ, tout en testant sévèrement l’acceptation par le public de la panoplie de restrictions qui ont été imposées, du port de masque en plein air aux couvre-feux.
L'urgence supplémentaire vient de l'ennemi d'extrême droite de Macron, Marine Le Pen, qui qualifie régulièrement les revers dans la gestion du virus en France d'«échec». Covid-19 a empêché la popularité de Macron de dégringoler et a assourdi ses adversaires, mais cet avantage précoce risque de se perdre dans cette phase pandémique. Un sondage Ipsos plus tôt ce mois-ci l'a mis au coude à coude avec Le Pen à environ 25% des voix. En raison du système électoral à deux tours de la France, le président de 43 ans remporterait toujours un second tour, mais avec une avance moins convaincante qu'en 2017.
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