A l'issue d'un entretien de plus de deux heures les deux dirigeants ont fait montre de courtoisie et d'optimisme lors de déclarations devant les médias.
La visite coïncide avec le 60e anniversaire de la fin de la guerre et la proclamation de l'indépendance de l'Algérie en 1962
Le Maroc ne parvient plus à comprendre comment un allié aussi important que la France puisse encore cultiver l’hésitation et ne pas inscrire ses pas dans ceux des pays qui ont déjà reconnu la marocanité du Sahara
Les autorités marocaines savent qu’Alger va jouer son va-tout lors de cette visite et mettre dans la balance des concessions et des cadeaux
Paris se débat avec une Histoire coloniale qu’elle refuse de regarder en face
L’Algérie a obtenu son indépendance politique, «mais elle est restée ligotée par une certaine dépendance économique vis-à-vis d'une France qui veut jalousement garder ses intérêts en Algérie»
Emmanuel Macron a fait le choix d’orienter sa visite «vers l’avenir et la recherche de moyens pour poser un socle» afin de «développer et refonder des relations entre les deux pays»
Pour un président français, un voyage en Algérie est toujours un exercice des plus délicats, souvent conditionné par les stigmates d’un passé toujours vif
Les deux présidents se rendront ensuite au Monument des Martyrs, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d'indépendance (1954-1962) face à la France
Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, fils de juifs nés en Algérie, testé positif au Covid-19, a dû renoncer à la dernière minute à faire le voyage