Le chef de l'Etat, qui ne s'est à ce stade pas officiellement déclaré candidat à un second mandat, doit aussi s'exprimer «sur la manière dont il a vécu son quinquennat»
Autre axe de défense de l'exécutif: la comparaison avec l'intervention du président Sarkozy qui, en janvier 2012, alors qu'il n'était pas encore candidat à sa réélection
Après le congrès du 4 décembre qui a désigné Valérie Pécresse comme candidate, le scénario semble s'écrire au mieux pour une droite requinquée
Même si beaucoup appellent à la prudence en attendant que cette percée se confirme, le soulagement est grand dans un parti écarté du pouvoir depuis dix ans
Le scrutin s'annonce particulièrement incertain, en l'absence de sondages et de favori clair et alors que le nombre d'adhérents a bondi depuis septembre
Michel Barnier, sur une ligne de sérieux et d'apaisement, espère que sa fidélité et sa stature internationale paieront
Pour M. Bertrand, "M. Macron est si conscient que son bilan est désastreux qu'il s'est lancé dans une politique de distribution de chèques sans provisions"
M. Bertrand craint notamment l'"explosion sociale si l'on ne tourne pas très la vite la page de l'échec du quinquennat de M. Macron"
Si M. Macron faisait de nouveau face à Mme Le Pen au second tour de la présidentielle, M. Berger appellerait «évidemment» à voter pour le président sortant
L'immigration, «c'est un sujet que l'on monte en épingle. Sur le terrain, les salariés ne nous en parlent pas», dit-il
L'expérience des primaires a laissé un goût amer en 2016, éliminant Nicolas Sarkozy dès le premier tour, et exacerbant les tensions jusqu'à l'échec de François Fillon à la présidentielle
Les Républicains ont finalement choisi de réserver le vote aux seuls adhérents de LR «à jour de cotisation 15 jours avant le scrutin», avec un scrutin à deux tours
«Laurent président», «Merci Laurent», ou encore «Lui il est de droite!»: l'arrivée du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en milieu de journée, a provoqué l'enthousiasme chez les jeunes LR
Ce poids-lourd de l'aile droite avait renoncé pour «ne pas ajouter de la division à la division»