« Une vingtaine de personnes ont présenté des documents d'asile français prouvant qu'ils avaient le statut de réfugié, quand elles ont été exfiltrées. On n'est pas censé retourner dans le pays où on est censé être en danger »
Selon les statuts de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui délivre et retire cette protection, le « voyage dans le pays d'origine » constitue l'un des principaux motifs de déchéance du statut
Jean-Yves Le Drian et Florence Parly vont se rendre sur la base aérienne 104 d'Al-Dhafra, à 30 kilomètres d'Abou Dhabi, où l'armée de l'Air française a mis en place un pont aérien vers Kaboul, ont annoncé les deux ministères dans un communiqué commun
Depuis le 15 août, «près de 100 ressortissants français, près de 40 ressortissants de pays partenaires et plus d'un millier d'Afghans» menacés pour avoir travaillé auprès d'institutions et ONG françaises (...) ont rejoint la France via les Emirats
«Notre but c'est de diffuser le drapeau de l'Émirat islamique partout en Afghanistan»
La vice-présidente Kamala Harris estime que les Etats-Unis ont tout le temps pour analyser le contexte du retrait d'Afghanistan, pour elle l'heure est avant tout aux évacuations
Les scènes de panique et de désespoir, qui se succèdent depuis une semaine à l'aéroport de Kaboul, ont provoqué la mort de sept civils afghans
La veille, des images de Sky News montraient les corps d'au moins trois personnes, vraisemblablement écrasées par la foule qui se presse contre les portes de l'aéroport, avec les soldats américains d'un côté et les combattants islamistes de l'autre
Terrifiées, des milliers de familles cherchent à fuir via l'aéroport, bien que Washington ait mis en garde contre des menaces pour la sécurité en ce lieu et que l'UE a estimé «impossible» d'évacuer toutes les personnes menacées par les talibans
Depuis leur entrée dans Kaboul le 15 août, les militants islamistes tentent de convaincre la population qu'ils ont changé. Mais cela n'endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent désespérément partir
Depuis leur prise de pouvoir il y a une semaine, les militants islamistes tentent de convaincre la population qu'ils ont changé, affirmant que leur politique sera moins brutale que lorsqu'ils étaient à la tête du pays de 1996 à 2001
Terrifiées, des milliers de familles cherchent pourtant toujours à fuir et la situation demeure des plus chaotiques à l'aéroport de Kaboul, où les États-Unis et leurs alliés n'arrivent pas à faire face au flot de personnes qui continuent d'affluer
«Nos pensées les plus sincères vont aux familles des sept civils afghans qui sont malheureusement morts dans la foule à Kaboul», a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense dans un communiqué
«Les conditions sur le terrain restent extrêmement difficiles, mais nous faisons tout notre possible pour gérer la situation de la manière la plus sûre et la plus sécurisée possible», a-t-il ajouté