La Turquie choisit dimanche entre Recep Tayyip Erdogan, le tribun au pouvoir depuis vingt ans, et Kemal Kiliçdaroglu, à la tête d'une large coalition
Le pouvoir d'un seul homme ou une direction collégiale, l'autocratie ou le rétablissement promis de l'état de droit: deux avenirs possibles, deux choix de société s'ouvrent à ce pays de 85 millions d'habitants, clivé comme jamais
Avant ce scrutin, l'Etat de Karnataka était le seul du sud du pays où le Bharatiya Janata (BJP, nationaliste hindou) de M. Modi détenait le pouvoir
Le parti avait organisé une grande campagne électorale avec Narendra Modi lui-même en visite pour promouvoir sa politique hindoue musclée. M. Modi devrait se représenter aux élections générales de 2024
Il y a une semaine, le président Erdogan avait affirmé, sans lui non plus en apporter la preuve, «qu'une armée de trolls travaille pour Monsieur Kemal» sur les réseaux sociaux
Le candidat, en bonne posture dans les sondages, avait déjà affirmé que des «pirates étrangers» recrutés par le camp Erdogan préparaient des "deepfakes", vidéos ou sons manipulés grâce à l'intelligence artificielle, afin de le discréditer
Les médias néerlandais ont diffusé lundi des images montrant de nombreux policiers, dont certains en tenue anti-émeute ou accompagnés de chiens, séparant les différentes parties
La communauté turco-néerlandaise des Pays-Bas s'élève à environ 400.000 personnes, en majorité des descendants de travailleurs ayant émigré en Europe dans les années 1960/70