L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été intronisé mardi président de l'Iran et devra s'atteler à redresser une économie minée par les sanctions américaines et la crise sanitaire, et relancer les pourparlers pour sauver l'accord sur le nucléaire
Vainqueur de la présidentielle de juin marquée par une abstention record, M. Raïssi succède au modéré Hassan Rohani, qui avait conclu en 2015 un accord sur le nucléaire iranien avec les grandes puissances, après des années de tensions
Rehman s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles certaines «fosses communes» sont en train d’être détruites dans une volonté d’étouffer l’affaire des assassinats politiques de 1988
Raïssi fait l'objet de sanctions américaines pour son passé, qui inclut notamment sa supervision, avec trois autres juges, des assassinats massifs de prisonniers politiques en 1988
L'élection à la présidence de l'Iran d’un fidèle de Khamenei, pourrait faciliter les relations entre l'Occident et Téhéran, avec davantage de cohérence à la tête du pays
Mais son ultraconservatisme et son bilan sur le plan des droits humains, pourraient être pour autant sources de complications et de conflits
Un panel organisé jeudi par le Conseil national de la Résistance iranienne a réuni des diplomates et des experts des droits de l'homme à Londres
Le groupe d'experts prévient qu’en tant que criminel contre l’Humanité, Raïssi pourrait être arrêté s'il quitte le pays, en plus d’être empêché d'assister aux assemblées de l'ONU