Depuis la prise du pouvoir à Kaboul par les talibans en août dernier, plusieurs centaines de jeunes combattants du groupe islamiste ont repris des études dans la capitale afghane, à leur initiative ou à l'instigation de leurs chefs
Studieux et motivé, Gul Agha Jalali dit vouloir s'«instruire» et poursuivre des études universitaires, en Turquie, en Allemagne ou en Italie, jusqu'au doctorat, «afin d'être capable de servir (son) pays»
La vallée, enclavée et cernée de hautes montagnes, à 80 km au nord de la capitale, a été rendue célèbre à la fin des années 1980 par le commandant Ahmad Shah Massoud
Pour Michael Kugelman, du groupe de réflexion américain Wilson Center, «la volonté (du FNR) de se battre est bien là, mais (...) la capacité n'y est pas»
Depuis août 2021, 4 340 personnes, dont 4 105 Afghans, ont ainsi bénéficié des «opérations de rapatriement et d'évacuation», indique le ministère de l'Intérieur
Depuis janvier, l'association en a pris en charge 700
Un an plus tard, des centaines voire des milliers de réfugiés afghans attendent toujours que leurs familles puissent les rejoindre
«C'est très compliqué d'obtenir un visa. Dans certains postes, quasiment aucun n'est délivré. Il y a sans doute des personnes qui passent à la trappe de manière injustifiée», convient une source proche du dossier
Les salles bondées de l'hôpital délabré du district Musa Qula, dans le sud de l'Afghanistan, ne sont que l'un des symboles de la crise humanitaire dramatique qui frappe le pays, un an après le retour au pouvoir des talibans
L'infirmerie s'est vite retrouvée encombrée de patients apathiques, des aiguilles de perfusion plantées dans les poignets
L'aéroport de Kaboul a retrouvé un semblant de normalité, un an après que des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants afghans s'y sont rués dans une tentative désespérée de fuir l'avancée des talibans
Pendant des jours, des vagues de personnes ont tenté de franchir les barricades érigées par les talibans, les forces afghanes et les marines américains, qui ont souvent tiré en l'air pour les repousser
Les talibans, en dépit de leur promesse initiale d'un régime plus souple que lors de leur passage au pouvoir entre 1996 et 2001, imposent aux femmes des restrictions drastiques
Les interdictions pleuvent: musique non-religieuse, représentation de visages humains sur des publicités, diffusion à la télé de films ou séries montrant des femmes non voilées sont bannies