Le rachat de l'ex-numéro deux du secteur bancaire helvétique par sa concurrente UBS sous la pression des autorités suisses a suscité un vif émoi en Suisse
Le rachat de Credit Suisse continue de faire des remous en Suisse compte tenu des craintes pour l'emploi et la concurrence à l'issue de cette fusion des deux plus grandes banques du pays
Si l'acquisition est finalisée avant l'ouverture du négoce aux Etats-Unis le 12 juin, le retrait de la Bourse de New York interviendra le 12 juin mais le 13 juin à la Bourse Suisse
Le 19 mars, UBS avait accepté de racheter Credit Suisse sous la pression des autorités suisses pour la somme de 3 milliards de francs suisses afin d'éviter sa faillite
Le tribunal de commerce international de Singapour a tranché en faveur de M. Ivanishvili, qui impute à la banque suisse des pratiques frauduleuses lui ayant causé d'importantes pertes financières
Credit Suisse avait pris contact avec M. Ivanishvili fin 2004 pour lui proposer de gérer sa fortune juste après que le milliardaire géorgien et un de ses partenaires eurent vendu un complexe métallurgique basé en Russie pour 1,6 milliard de dollars
La banque centrale a dû mettre des milliards à disposition pour éviter que Credit Suisse ne fasse faillite
«Les récents événements justifient la nécessité de réexaminer la réglementation», a déclaré Thomas Jordan dans un discours prononcé lors de l'assemblée générale annuelle de la Banque nationale suisse (BNS)
Les autorités suisses ont exigé que 16 milliards de francs suisses (17,9 milliards de dollars) d'obligations soient effacés lors de la méga-fusion des deux plus grandes banques du pays
L'ordonnance de l'Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (Finma) a mis en colère les détenteurs d'obligations, en principe mieux protégés que les actionnaires