Karin Keller-Sutter a estimé que le gouvernement avait agi dans le meilleur intérêt du pays en organisant rapidement la prise de contrôle de la deuxième plus grande banque de Suisse par UBS
Quelque 109 milliards de francs suisses (120 milliards de dollars) ont été mis sur la table, entre les garanties gouvernementales et les liquidités mises à disposition par la banque centrale suisse
Le rachat dans l'urgence de Credit Suisse par UBS pour une bouchée de pain et de solides garanties financières des autorités est fort critiqué en Suisse
«Toutes les autres options étaient, selon nous, plus risquées pour l'État, le contribuable, la place financière suisse et les marchés internationaux», affirme la ministre suisse des Finances
Ni la presse, ni un grand nombre de responsables politiques ne mâchaient leurs mots sur cette fusion, qui crée une super banque
La lenteur des autorités est aussi dénoncée, le gouvernement n'ayant pris la parole sur ce sujet que lors de l'annonce de l'accord dimanche à 18H30 GMT
Qualifié de «technocrate» dans la presse suisse lors de sa nomination, le patron discret de Credit Suisse Ulrich Körner, 60 ans, est connu comme un spécialiste des restructurations
Sergio Ermotti avait passé à Ralph Hamers, en novembre 2020, les clés d'une banque saine, lui laissant le champ libre pour lancer le virage d’UBS vers le numérique, l'un de ses grands succès chez ING