«L’Égypte est toujours disposée à reprendre les négociations avec l’Éthiopie s’il existe une volonté politique de parvenir à un accord», précise Sameh Choukri
L’Égypte et le Soudan réprouvent l’acharnement de l’Éthiopie à vouloir remplir le barrage avant de parvenir à un contrat contraignant
En juillet 2020, l'Éthiopie avait annoncé avoir rempli son objectif de stocker 4,9 milliards de m3 d'eau et prévu une seconde phase à 13,5 milliards de m3
Le méga-barrage, d'une contenance totale de 74 milliards de m3 d'eau, est construit depuis 2011 dans le nord-ouest de l'Éthiopie
L’Égypte craint que le remplissage du grand barrage de la Renaissance, que l’Éthiopie est en train de construire, ne permette à celle-ci de contrôler seule le débit du Nil
Sissi a fait allusion dans son discours au fait que l’Égypte n’hésiterait pas à recourir à la force militaire si nécessaire
Al-Sissi rappelle que l'objectif de l'implication du Conseil de sécurité est d'aider les trois pays à parvenir à un accord contraignant qui balise l’exploitation du barrage dans un délai précis
Lors d'une réunion avec Antonio Guterres, le ministre égyptien des AE Sameh Choukri a souligné la nécessité pour la communauté mondiale d’offrir des solutions au conflit
L’ONU exhorte l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte à renouveler leur engagement pour éviter toute action unilatérale liée à l’exploitation d’un barrage hydroélectrique
Il n’y a tout simplement pas suffisamment d’eau pour répondre aux besoins croissants des onze pays qui dépendent du bassin du Nil