DUBAÏ: Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré jeudi que la sécurité nationale de l’Égypte constituait une «ligne rouge» qui ne saurait jamais être franchie, a rapporté Egypt Today.
L’Égypte craint que le projet de remplissage du grand barrage de la Renaissance, que l’Éthiopie est en train de construire, ne permette à celle-ci de contrôler seule le débit du plus long fleuve d’Afrique. Une fois terminé, ce barrage servira à installer la plus grande centrale hydroélectrique du continent.
Sissi a expliqué que l’Égypte était disposée à aider tous les pays africains, y compris le Soudan et l’Éthiopie, mais pas au détriment de l’approvisionnement en eau de son pays.
«Nous partagerons notre expérience et notre production agricole avec tous nos frères en Afrique. Nous voulons seulement protéger notre part de l’eau», a déclaré Sissi.
Sissi a également averti que l’Égypte avait «diverses options» pour protéger sa sécurité nationale. «Si quoi que ce soit arrivait à l’Égypte, cela signifierait que l’armée égyptienne et moi n’existons pas», a-t-il déclaré.
Sissi a appelé l’Éthiopie et le Soudan à conclure «un accord juridiquement contraignant» afin de vivre dans «la paix et la prospérité».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com