La France «appuie la mise en place par la Cédéao d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition», a relevé le ministre français des Affaires étrangères
Les 15 pays membres de la Cédéao ont décidé dimanche de suspendre le Mali de leur organisation, après un deuxième coup d'Etat sous la houlette du colonel Assimi Goïta en neuf mois
Les présidents des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ou leurs représentants «condamnent fermement le récent coup d'Etat»
Ils «exigent» la libération «immédiate» des anciens présidents et Premier ministre de transition, arrêtés lundi et écartés du pouvoir
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se retrouvent à partir de 14H00 (locales et GMT) dans la capitale ghanéenne
La Cour constitutionnelle malienne a déclaré vendredi le colonel Goïta président de transition du pays, parachevant le coup de force déclenché lundi
Ce sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement des quinze pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) devrait être consacré exclusivement au Mali
Le sommet pourrait examiner la question de sanctions
Le colonel Assimi Goïta, instigateur de ce qui s'apparente à un second putsch en neuf mois, « assure jusqu'à nouvel ordre la charge de président de la transition »
Les dirigeants libérés sont rentrés chez eux à Bamako, a indiqué leur entourage
A la différence du putsch d'août 2020, marqué par un certain attentisme initial, le président Emmanuel Macron a rapidement condamné avec « la plus grande fermeté » ce «coup d'Etat dans le coup d'Etat» et brandi la menace de sanctions, au nom des Européens
Pour Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, « il faut être très ferme vis-à-vis de Goïta, c'est une question de principe »
«Le Premier ministre et le président de transition ont été libérés cette nuit vers 01H30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole»
Le président et le Premier ministre de transition maliens ont démissionné après leur arrestation lundi par les militaires, dans ce qui s'apparente à un deuxième coup d'État en neuf mois
Plusieurs analystes critiquent le fait que l'armée malienne, au cœur de toutes les luttes de pouvoir depuis l'indépendance de la France en 1960, n'a d'autres desseins que « ses intérêts » propres
«Que leurs hommes se fassent tuer au front n'émeut pas les militaires, mais qu'un ministère et les gains qui en découlent leur échappent, cela devient un motif de soulèvement»
Le président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane ont démissionné en présence de la mission de diplomates venus les voir à la base militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako
La délégation s'est ensuite rendue dans les bureaux du colonel Goïta, vice-président de la transition, qu'ils avaient déjà vu la veille au soir