Le document d'une trentaine de pages propose « des solutions concrètes et opérationnelles » afin de «combattre le terrorisme» et de «lutter sans faillir contre le communautarisme islamiste»
Constatant que «les obstacles constitutionnels sont nombreux» sur le sujet, les députés LR appellent à une «réforme constitutionnelle» pour redonner «des marges de manœuvre»
La commission a adopté un amendement proposant de punir d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende «le fait d'entraver ou de tenter d'entraver par des pressions ou des insultes l'exercice de la fonction d'enseignant»
Une mesure hautement symbolique quelques mois après la mort de Samuel Paty, qui en revanche ne fait pas l'unanimité chez les profs
Voulu par Emmanuel Macron, ce texte «confortant le respect des principes de la République» sera examiné selon un «temps législatif programmé» de 40 heures
Le projet de loi fait l'objet d'une commission spéciale présidée par François de Rugy (LREM), qui mène actuellement une série d'auditions
Cette nouvelle loi contre "le séparatisme islamiste", annoncée début octobre par le président français Emmanuel Macron, a été critiquée par certains dirigeants de pays musulmans
"Ce projet de loi n'est pas un texte contre les religions, ni contre la religion musulmane en particulier", a dit Jean Castex à l'issue du Conseil des ministres
«Cela a été le séparatisme, puis cela a été la laïcité, puis on glisse vers un vague renforcement des principes républicains», a critiqué Mme Le Pen
Le projet de loi contre le séparatisme, qui ambitionne de fermer les angles morts de la République face à l'islamisme, doit être présenté mercredi en Conseil des ministres, après des mois de débats
« Monsieur le président, nous n'avons pas voté pour ça »
« Au prétexte d'une illusoire sécurité face aux désordres du monde, le gouvernement et la majorité qui agissent en votre nom sont en train de restreindre nos libertés fondamentales »
«Il y a des moments, et on vit un de ces moments, où peut-être, il faut savoir réduire ou limiter l'État de droit»
Le maire de Béziers a également affirmé que la France était «une pompe aspirante de l'immigration» et qu'il fallait «réduire l'immigration de façon drastique»