Cette condamnation prononcée par un tribunal de Tipaza, près d'Alger, confirme la peine infligée en première instance mi-octobre par un tribunal algérois
La quinquagénaire a reconnu lors de son procès avoir obtenu des avantages pour concrétiser ses projets d'investissement après l'intervention de M. Bouteflika mais elle a nié avoir prétendu être sa fille
Le procès en appel de «Madame Maya», une femme d'affaires algérienne qui se faisait passer pour la fille du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, s'est ouvert samedi à Tipaza
Inconnue du grand public avant cette affaire en justice, «Mme Maya» a bâti une fortune colossale sur une rumeur qui faisait d'elle la «fille cachée» de l'ancien chef d' État
La lourde peine dont elle écope est assortie « d'une amende de six millions de dinars (40 000 euros) et de la saisie de ses biens », a indiqué l'agence de presse officielle APS
Madame Maya devait son influence à une rumeur largement relayée par l'entourage de M. Bouteflika selon laquelle elle était la fille illégitime du président, chassé du pouvoir en avril 2019 par un soulèvement populaire inédit