Le procureur général près la cour d'Alger a requis hier le durcissement des peines à l'encontre du patron de l’ETRHB. Il a demandé le même traitement pour Ouyahia, Sellal et plusieurs ministres.
Le président de la Cour d’Alger s’est penché, hier, lors du procès en appel d’Ali Haddad, sur les relations qu’entretenait ce dernier avec le cercle présidentiel, sous l’ère Bouteflika, et les avantages que Haddad tirait de cette proximité, de notoriété publique, du reste, pour fructifier ses affaires.
Condamné en première instance à une peine de 18 ans de prison assortie de 8 millions de dinars, Ali Haddad, qui comparaît par visioconférence depuis sa prison de Tazoult, dans la wilaya de Batna, s’est défendu d’avoir abusé de sa proximité avec, entre autres, Saïd Bouteflika, frère du président déchu, en déclarant que cette relation se limitait aux usages amicaux lorsqu’il était à la tête du patronat (FCE) notamment.
Pourtant, « vous avez échangé 255 appels et 30 sms en l’espace de 18 mois », lui dit le juge, en brandissant un rapport d’expertise qui mentionne tous les échanges téléphoniques entre les deux hommes.
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