Le Maroc contrôle 80% du Sahara occidental et propose une large autonomie sous sa souveraineté, tandis que les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie, réclament un référendum d'autodétermination
Mercredi, Alger a fait état du décès de trois Algériens tués dans un bombardement attribué au Maroc dans ce territoire
Les tensions se sont accrues récemment, culminant avec la rupture par l'Algérie de ses relations diplomatiques avec son voisin, fin août
Rabat contrôle près de 80% de ce vaste territoire désertique au riche sous-sol et bordant des eaux poissonneuses alors qu'Alger soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario
Les négociations sont à reprendre, sous l'égide de l'ONU, «en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» dans la perspective d'une «auto-détermination du peuple du Sahara occidental»
Les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l'Algérie, ont rompu en novembre dernier une trêve conclue en 1991 avec le Maroc, après le déploiement de forces marocaines dans une zone tampon au Sahara occidental
En annonçant cette nomination, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, s'est félicité d'un « signal positif » après plus de deux ans de recherche d'un candidat et « 13 noms » proposés par le chef des Nations unies aux deux parties au conflit
Treizième de la liste, Staffan de Mistura, rejeté en mai par le Maroc qui a fait machine arrière récemment pour finalement l'accepter - sous pressions américaines selon des diplomates -, doit prendre ses fonctions le 1er novembre
Dans son rapport, Antonio Guterres rappelle qu'à la mi-novembre 2020 le Front Polisario avait annoncé, après des incidents avec le Maroc, qu'il ne se sentait plus engagé par le cessez-le-feu qui était en vigueur depuis 1991
Ce conflit est sans émissaire depuis mai 2019, toutes les personnalités proposées par le chef de l'ONU ayant été rejetées par l'une ou l'autre partie
Ces accords resteront toutefois en vigueur pendant deux mois «afin de préserver l'action extérieure de l'Union et la sécurité juridique de ses engagements internationaux», selon l'arrêt
A Rabat, une source diplomatique marocaine a qualifié l'arrêt d'«incohérent, biaisé et motivé idéologiquement»
L'Algérie, «responsable de la création et de la poursuite de ce conflit», doit «endosser pleinement ses responsabilités» a déclaré Nasser Bourita
Fin août, l'Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, en raison «d'actions hostiles» du royaume, une décision «complètement injustifiée» et regrettée par Rabat