Sahara occidental: "désapprobation" d'Alger face au soutien français au plan marocain

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Publié le Jeudi 25 juillet 2024

Sahara occidental: "désapprobation" d'Alger face au soutien français au plan marocain

  • "Cette décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours", a assuré le ministère des Affaires étrangères algérien dans un communiqué, dénonçant "un soutien sans équivoque et sans nuance" de
  • Le gouvernement algérien "tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française" et dont le gouvernement français "assume seul la pleine et entière responsabilité", a ajouté le ministère.

ALGER : L'Algérie a fait part jeudi de sa "profonde désapprobation" face à une "décision inattendue" du gouvernement français d'apporter son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le territoire disputé du Sahara occidental.

"Cette décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours", a assuré le ministère des Affaires étrangères algérien dans un communiqué, dénonçant "un soutien sans équivoque et sans nuance" de Paris à la position marocaine.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est contrôlé en majeure partie par le Maroc -- qui propose une autonomie sous sa souveraineté -- mais revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l'Algérie.

Alger a fustigé une "décision française inopportune et contre-productive", estimant qu'elle "relève d'un calcul politique douteux, d'un à priori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte".

Pour l'Algérie, cette "décision française n'aide pas à réunir les conditions d'un règlement pacifique de la question du Sahara occidental, elle conforte une impasse, créée précisément par le prétendu plan d'autonomie marocain et qui dure depuis plus de 17 ans".

Dans une allusion à la France et au Maroc, Alger a dénoncé "des puissances coloniales, anciennes et nouvelles, (qui) savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables".

Le gouvernement algérien "tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française" et dont le gouvernement français "assume seul la pleine et entière responsabilité", a ajouté le ministère.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui brigue un deuxième mandat lors de la présidentielle organisée le 7 septembre, avait annoncé avant de décider d'anticiper le scrutin de quatre mois qu'il allait effectuer "fin septembre-début octobre" une visite d'Etat en France.

Ce voyage a été maintes fois reporté en raisons de frictions diplomatiques entre les deux pays, notamment sur les questions mémorielles liées à la colonisation française de l'Algérie et à la guerre d'indépendance (1954-1962).

Lors d'un voyage officiel au Maroc en février dernier, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné avait réitéré le soutien "clair et constant" de Paris au plan d'autonomie marocain, tout en assurant vouloir "avancer" sur ce dossier.

La visite avait marqué un réchauffement des relations entre Paris et Rabat mais depuis la dissolution du Parlement français, et les législatives anticipées en France où la majorité présidentielle est arrivée troisième, le gouvernement de Gabriel Attal a été chargé par le président Emmanuel Macron de gérer les affaires courantes jusqu'à la formation d'un nouvel exécutif.

Interrogé par l'AFP sur le communiqué d'Alger, l'entourage de Stéphane Séjourné s'est refusé à tout commentaire.

ad-dt-fka/ila


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.

 


Le ministre saoudien des AE rencontre ses homologues en marge de la réunion du G20 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
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  • Le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy
  • Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré séparément ses homologues du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Australie et de la France à Johannesburg jeudi.

En marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qui se tient pour la première fois en Afrique, le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun.

Le Prince Faisal et son homologue australienne Penny Wong ont passé en revue les moyens de renforcer et de développer les liens communs.

Le Prince Faisal a également discuté avec le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, des développements régionaux et des efforts déployés pour parvenir à la stabilité et à la paix dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com