"Dans ces territoires, il y aura des changements cardinaux du point de vue juridique, du point de vue du droit international et du fait de toutes les conséquences respectives (des mesures prises) pour assurer la sécurité"
Plus tôt dans la journée, l'ancien Premier ministre et président Dmitri Medvedev avait évoqué la possibilité que la Russie applique à ces territoires sa doctrine de dissuasion nucléaire
Pour le G7, «ces simulacres de référendums (...) n'ont ni effet juridique ni légitimité
Moscou veut «créer un faux prétexte pour changer le statut du territoire souverain ukrainien, qui fait l'objet d'une agression russe en cours», selon eux.
Ces scrutins, annoncés en début de semaine et organisés à la hâte, ont été vivement dénoncés par le gouvernement ukrainien et ses soutiens occidentaux, qui accusent Moscou de faire main basse sur des pans entiers de territoire
Même la Chine, proche de Moscou, a semblé prendre ses distances après l'annonce de référendums, appelant au respect de l'intégrité territoriale des États
Le chef-adjoint de l'administration présidentielle russe, supervise les efforts en vue «de la tentative d'annexion à la Russie» de territoires ukrainiens
La Maison Blanche avait déjà averti le 24 août que Moscou pourrait annoncer un ou plusieurs référendums «illégitimes» en Ukraine occupée