L'émission spéciale de «Friends» , souvenir d'une télé comme on n'en fait plus

Ils ont la cinquantaine, souvent quelques rides et parfois de l'embonpoint. Les six amis ne sont plus raccord avec l'image fringante de Rachel, Monica, Phoebe, Ross, Joey et Chandler, leurs personnages de «Friends» (1994-2004). (Photo, AFP)
Ils ont la cinquantaine, souvent quelques rides et parfois de l'embonpoint. Les six amis ne sont plus raccord avec l'image fringante de Rachel, Monica, Phoebe, Ross, Joey et Chandler, leurs personnages de «Friends» (1994-2004). (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 26 mai 2021

L'émission spéciale de «Friends» , souvenir d'une télé comme on n'en fait plus

  • «Quand on se revoit, c'est comme si on ne s'était jamais quitté», a expliqué Matt LeBlanc (Joey)
  • Cette émission présentée par l'animateur britannique James Corden ne sera pas un 237e épisode, mais «une interview très divertissante»

LOS ANGELES: Le temps d'une émission spéciale, les six héros de "Friends" se retrouvent sur le plateau de la série culte, pour se plonger dans les souvenirs d'une télévision aujourd'hui quasiment disparue, avec une brochette d'invités prestigieux. 

Ils ont la cinquantaine, souvent quelques rides et parfois de l'embonpoint. Les six amis ne sont plus raccord avec l'image fringante de Rachel, Monica, Phoebe, Ross, Joey et Chandler, leurs personnages de "Friends" (1994-2004).

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Mais leur public s'en moque, trop content de retrouver, jeudi, ceux qui, de l'aveu de David Schwimmer (Ross), ne se sont réunis tous les six, en avril, que pour la seconde fois en 17 ans depuis la fin de la série.

"Quand on se revoit, c'est comme si on ne s'était jamais quitté", a expliqué Matt LeBlanc (Joey), lors d'une interview au magazine américain People au sujet du programme qui sera mis en ligne jeudi sur HBO Max (à minuit, heure de Los Angeles) et, en France, sur la plateforme Salto (09H00).

Tournée en public pour la plateforme HBO Max, qui possède les droits de la série "Friends" aux Etats-Unis, cette émission présentée par l'animateur britannique James Corden ne sera pas un 237e épisode, mais "une interview très divertissante", selon David Schwimmer.

Au programme, des anecdotes, une lecture de plusieurs scènes fameuses, un quizz inspiré d'un épisode, et une série d'invités de marque, parmi lesquels Justin Bieber, Lady Gaga, David Beckham, et même le groupe sud-coréen BTS. 

Selon le magazine Variety, chacun des six acteurs historiques a négocié un cachet de 2,5 millions de dollars pour cette seule émission, à l'occasion de laquelle la production a recréé, dans les studios de Burbank (Californie), le fameux appartement de Monica et Rachel.

Le plateau "était exactement le même", a raconté Courteney Cox (Monica). "C'était tellement d'émotions qu'on s'est mis à pleurer" en le découvrant.

Un refuge 

Près de 27 ans après ses débuts sur la chaîne NBC, "Friends" demeure l'une des très rares séries du 20e siècle à connaître le succès dans le paysage télévisuel surchargé d'aujourd'hui.

"Ce n'est pas surprenant que Friends reste populaire", parce qu'"il a toujours été à l'écran", que ce soit avec les rediffusions ou le streaming aujourd'hui, observe Alice Leppert, professeure à l'Ursinus College en Pennsylvanie et auteure d'un texte sur la série.

Les sitcoms des années 90 comme "Friends", "Seinfeld" ou "Frasier" "sont faites pour rassembler au-delà des catégories d'âge et des frontières", relève Nick Marx, professeur spécialisé dans la télévision à l'université Colorado State.

Pour lui, c'est aussi la chronologie qui rend cette série "unique", car elle arrive juste avant que la télévision ne se transforme, à la fin des années 1990.

Avec la multiplication des canaux, en particulier les plateformes, la priorité est aujourd'hui aux séries à "petites audiences très fidèles", dit-il. "Il n'y a plus d'incitation à rassembler 20 ou 30 millions de personnes", car l'audience est trop morcelée, à part pour quelques événements type Super Bowl.

Dans le contexte d'une télévision aujourd'hui beaucoup plus ouverte à la diversité et aux questions de société, les six "Friends" et leur univers passablement aseptisé sont en décalage.

Les récentes sitcoms à succès comme "Black-ish", "One Day at a Time" ou "Schitt's Creek" ont un regard beaucoup plus aiguisé et réaliste sur le monde d'aujourd'hui.

Absurdité

"Beaucoup de critiques ont souligné l'absurdité du +New York+ qu'habitent les personnages" de Friends, rappelle Alice Leppert, "des appartements luxueux qu'ils n'auraient jamais pu se payer" dans la vraie vie "au milieu archi-blanc dans lequel ils vivent et travaillent".

Pour Nick Marx, c'est l'exemple d'une certaine télévision américaine, "qui donne du confort et du plaisir", et constitue encore aujourd'hui un refuge pour des millions de téléspectateurs.

"Les problèmes sont introduits et réglés de façon satisfaisante en un seul épisode", abonde Alice Leppert, "et avec les années, les gens s'attachent aux personnages et à leur histoire."

"Friends m'a aidé à rester saine d'esprit dans des moments difficiles, gérer un cancer et d'autres choses", explique Joyce Blackwell, fan anglaise venue voir, à New York, l'immeuble qui est censé abriter les appartements des "Friends" dans la série.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com