Les divas arabes s’exposent à Paris

L’exposition événement Divas arabes, d’Oum Kalthoum à Dalida devait ouvrir ses portes au mois de mai 2020. Photo Anne Ilcinkas
L’exposition événement Divas arabes, d’Oum Kalthoum à Dalida devait ouvrir ses portes au mois de mai 2020. Photo Anne Ilcinkas
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Publié le Vendredi 04 juin 2021

Les divas arabes s’exposent à Paris

  • L’exposition événement Divas arabes, d’Oum Kalthoum à Dalida devait ouvrir ses portes au mois de mai 2020
  • Arab News en français a pu visiter en avant-première ces quelque 1000 m2 consacrés aux divas arabes, que le grand public aura l’occasion de découvrir dans quelques semaines

PARIS : Elles attendent leur public depuis bientôt un an, à l’abri des murs de l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris. Aujourd’hui, le lever de rideau est proche, avec l’annonce de la réouverture des lieux culturels fermés depuis de long mois en raison de la pandémie. Oum Kalthoum, Dalida, Sabah, Fayrouz ou Warda pourront de nouveau briller de mille feux et transporter le public grâce à la beauté de leurs voix.

L’exposition événement Divas arabes, d’Oum Kalthoum à Dalida devait ouvrir ses portes au mois de mai 2020. Le confinement et les restrictions sanitaires mis en œuvre pour contenir l’épidémie de Covid-19 en ont décidé autrement: pendant de long mois, les centaines de pièces de collection, inédites, sont restées à l’abri chez la trentaine de collectionneurs et d’artistes contemporains à qui elles appartiennent.

Arab News en français a pu visiter en avant-première ces quelque 1000 m2 consacrés aux divas arabes, que le grand public aura l’occasion de découvrir à partir du 19 mai.

 

Dès l’entrée, le visiteur est transporté dans les rues du Caire dans les années 1920. Les tramways, les hommes en galabieh, les cafés semblent surgir d’un temps révolu tandis que les voix d’Oum Kalthoum, de Dalida, de Sabah ou de Fayrouz emplissent l’espace. «Nous avons voulu que la musique soit libre, pas dans des casques, car l’écoute était faite en communauté. C’était une expérience collective, une communion, une transe parfois, comme dans les concerts d’Oum Kalthoum», explique Élodie Bouffard, la commissaire de l’exposition, qui souhaite ainsi que les visiteurs fredonnent tous ensemble ces grands airs indémodables tout en parcourant l’exposition.

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79. Vinyle de Fayrouz à Baalbeck « Ya amar ana wiyak / Ma fi hada » 1960, Beyrouth, collection Abboudi Bou Jawde © Abboudi Bou Jawde

Cette dernière est divisée en quatre grandes parties. La première est consacrée aux pionnières des années 1920-1930; des femmes visionnaires et avant-gardistes qui ont ouvert la voie et ont permis aux grandes divas d’être ce qu’elles ont été. «Il était fondamental pour nous de présenter les divas oubliées, les pionnières, celles qui ont participé à la mise en place d’une société du divertissement, à la construction de la musique populaire, à l’avancée de la radio, à la mise en place du cinéma», précise Élodie Bouffard.

À l’époque, Le Caire est le centre de gravité de la vie intellectuelle du monde arabe. La capitale attire les artistes venus de tout le Moyen-Orient. On y trouve ainsi Rose al-Youssef, dont le vrai prénom est Fatma. Née au Liban, elle devient une figure emblématique de la presse et du théâtre égyptiens de l’entre-deux-guerres et fonde le célèbre magazine culturel et politique Rose al-Youssef.

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La partie de l'exposition consacrée à Rose al-Youssef. Photo Anne Ilcinkas

On y croise également Badia Massabni, qui a ouvert les premiers cabarets à Alexandrie et au Caire et a formé les plus grandes danseuses de sharki [danse orientale, NDLR] du monde arabe.

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La partie de l'exposition consacrée à Badia Massabni. Photo Anne Ilcinkas

Mounira el-Mahdeya, quant à elle, est passée maître dans l’art du tarab [émotion esthétique qui est au cœur de la tradition artistique arabe, NDLR]. C’est en outre la première femme musulmane à monter sur les planches, dans la pièce Saladin.

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Portrait de Mounira al-Mahdiyya, Le Caire, circa 1920, New York, The Abushâdy Archive © The Abûshady Archive

Autre figure emblématique, Assia Dagher est une productrice de génie. C’est elle qui a lancé le réalisateur Youssef Chahine et qui a fait connaître la future diva Sabah. En récompense, elle se verra accorder la nationalité égyptienne.

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Assia Dagher en couverture du magazine Al-Kawakeb (Les planètes), Le Caire, 1954, Beyrouth, collection Abboudi Bou Jawde © Abboudi Bou Jawde

«Voir des femmes émancipées et puissantes, qui ont vraiment révolutionné et joué un rôle politique important dans le monde arabe et au-delà, est vraiment important pour les Occidentaux et les Occidentales. Cela donne une autre image de la femme orientale», se félicite Maïa Tahiri, chargée de la communication avec les pays arabes à l’IMA. Un salon féministe cairote a d’ailleurs été reconstitué, avec une bibliothèque intégralement recomposée.

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Portrait de groupe, membres de l’Union Féministe fondée par Hoda Chaaraoui, Circa 1950, Beyrouth, Fondation Arabe pour l’Image, collection Busseina Saleh Younes © The Arab Image Foundation

C’est grâce à ces pionnières que les grandes divas vont pouvoir révéler leur talent. C’est d’ailleurs en passant derrière des rideaux rouges qu’on les découvre, en pénétrant dans leurs loges: d’abord celle d’Oum Kalthoum, avec ses robes de scènes, ses parures, et sa voix qui emplit l’air; puis celle de Warda, dont le fils a prêté nombre d’objets personnels pour l’exposition.

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« Ô nuit Ô temps » (Ah yâ lîl yâ zamân), Réalisé par Ali Rida, avec Warda, Egypte, 1977, Alger, collection Reyad Kesri © Cherif Ben Youcef / collection Reyad Kesri

Seules quelques photographies et enregistrements vidéo nous restent d’Asmahan, cette véritable icône de la modernité, princesse druze, espionne à la vie sulfureuse qui est née sur un bateau, entre Izmir et Beyrouth, et disparaît tragiquement, noyée après un accident de voiture. Fayrouz, fidèle à elle-même, est toujours aussi discrète. Des photos, des affiches et des extraits prêtés par des collectionneurs inconditionnels nous permettent de mieux connaître celle que l’on a surnommée «l’ambassadrice du Liban auprès des étoiles».

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Elias Sarraf, Portrait d’Asmahan, Alexandrie, circa 1930, Beyrouth, Fondation arabe pour l’image, collection Faysal el Atrash © The Arab Image Foundation

Une trentaine de collectionneurs ont collaboré à l’exposition, prêtant des affiches, des photos, des journaux d’époque, des enregistrements audio ou vidéo ou des objets personnels. Ainsi, l’habilleur de Sabah, William Khoury, rencontré par le biais «d’amis d’amis d’amis», a conservé toutes les tenues de scène de la diva libanaise. Élodie Bouffard, à qui il a ouvert les portes de son atelier, en a sélectionné plusieurs.

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Élodie Bouffard devant les tenues que William Khoury a conçues pour Sabah. Photo Anne Ilcinkas

La troisième partie de l’exposition est consacrée à Nilwood, «Hollywood sur le Nil». À cette occasion, le visiteur part sur les traces de Leila Mourad, Faten Hamama, Souad Hosni, Sabah, Tahia Carioca, Samia Gamal, Hind Rostom, Dalida... Cet âge d’or du cinéma égyptien prendra fin dans les années 1970 avec la mort de Nasser, puis, en 1975, avec la disparition d’Oum Kalthoum, et le début de la guerre civile au Liban. «Ce sont des moments de bascule pour les deux pôles culturels que sont Beyrouth et Le Caire. L’industrie culturelle du cinéma et de la culture est aussi confrontée à l’arrivée du petit écran qui consacre la fin des grandes messes populaires, cinéma, radio et théâtre, lors de moments de convivialité, véritable ciment populaire», explique Élodie Bouffard.

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203. Laila Mourad en couverture du magazine « Al-cinéma », Egypte, 1945, Beyrouth, collection Abboudi Bou Jawde © Abboudi Bou Jawde

C’est alors la fin d’une époque, la disparition d’un monde. L’âge d’or est révolu. Aujourd’hui, cependant, de nombreux artistes contemporains s’en inspirent. Cet héritage contemporain est d’ailleurs à l’origine de l’exposition: «Le projet est né il y a environ quatre ans», se souvient Elodie Bouffard. «Pour l’exposition dédiée au hip-hop à l’IMA, nous avions invité des beatmakers venus du pourtour méditerranéen pour créer la bande originale de l’exposition. En échangeant avec eux, nous nous sommes rendu compte que revenaient régulièrement Warda, Oum Kalthoum, Fayrouz. Ils avaient ce patrimoine en commun. Nous avons commencé à gratter le sujet et le livre de Lamia Ziadé Ô nuit, ô mes yeux est sorti juste après. Le beatmaker Wael Kodaih a également présenté avec Randa Mirza, quelques jours après la fin de l’exposition, son projet “Love and Revenge” pour la première fois, un projet dans lequel il mixe des chansons arabes de cette époque.»

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Nabil Boutros expose ses photomontages réalisés à partir de vieux films. Photo fournie.

La dernière partie de l’exposition est ainsi consacrée à ces artistes contemporains qui se réapproprient cet héritage: Lamia Ziadé a réalisé un mur des curiosités à partir de son magnifique ouvrage Ô nuit, ô mes yeux; Nabil Boutros expose ses photomontages réalisés à partir de vieux films; Youssef Nabil entend réhabiliter les danseuses orientales à travers ses photos mises en scènes. Shirin Abu Shaqra, elle, se confronte au thème du temps qui passe, tandis que Shirin Neshat, fascinée par la diva égyptienne surnommée «l’Astre de l’Orient», part à la recherche d’Oum Kalthoum à travers un documentaire.

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Shirin Neshat, Miss Oum Kulthum, 2018, Encre sur tirage couleur © Shirin Neshat. Courtesy Noirmontartproduction

L’exposition se referme sur une œuvre de Wael Kodaih et Randa Mirza qui fait revivre Samia Gamal et ses contemporaines sous forme d’hologrammes, devant les platines des deux DJ, pour une «dernière danse», avant de laisser la place aux «Juifs du monde arabe», la prochaine grande exposition que l’IMA proposera, en principe, au mois de septembre 2021.

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Randa Mirza et Waël Kodeih, Schéma 2D de l’installation La Dernière Danse, 2020 © Randa Mirza et Célia Bonin / Waël Kodeih

 


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com