La Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux mais se montre plus optimiste

Une photographie publiée par la Banque d'Angleterre à Londres le 25 mars 2021 montre de nouveaux billets de cinquante livres / AFP PHOTO / BANK OF ENGLAND
Une photographie publiée par la Banque d'Angleterre à Londres le 25 mars 2021 montre de nouveaux billets de cinquante livres / AFP PHOTO / BANK OF ENGLAND
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Publié le Jeudi 06 mai 2021

La Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux mais se montre plus optimiste

  • Les analystes s'attendent à ce que la BoE « laisse son taux directeur à son plus bas record de 0,1% et maintienne son vaste programme de stimulus » à l'identique
  • La Banque attend pour l'instant une croissance de 5% en 2021 et un taux de chômage moyen de 6,5% sur l'année en cours

La Banque d'Angleterre (BoE) devrait maintenir son taux directeur inchangé jeudi à l'issue de sa réunion de politique monétaire, mais pourrait se montrer plus optimiste sur la reprise grâce aux progrès de la vaccination et à la levée des restrictions sanitaires.

L'institut d'émission publiera à midi (11H00 GMT) la décision de son comité de politique monétaire sur les taux, mais aussi son rapport trimestriel sur l'économie ainsi que ses prévisions d'inflation.

Les analystes s'attendent à ce que la BoE "laisse son taux directeur à son plus bas record de 0,1% et maintienne son vaste programme de stimulus" à l'identique, relève Howard Archer, économiste d'EY Item Club.

En revanche "il semble très probable que la Banque d'Angleterre revoie à la hausse ses prévisions de croissance pour l'économie britannique en 2021 (...) et améliore ses projections" pour l'emploi, souligne-t-il.

La Banque attend pour l'instant une croissance de 5% en 2021 et un taux de chômage moyen de 6,5% sur l'année en cours.

En mars, elle avait maintenu son taux directeur à un plus bas historique de 0,1% mais avait jugé les perspectives pour le deuxième trimestre "légèrement meilleures" qu'en février, à l'orée du déconfinement au Royaume-Uni.

Depuis, les commerces non essentiels ont rouvert, comme les restaurants et bars en extérieur, ainsi que les salles de gymnastique, entre autres, tandis que les Britanniques ont le droit de se déplacer dans le pays. 

La prochaine étape le 17 mai devrait voir la réouverture des restaurants en intérieur et des hôtels, et un début d'autorisation des voyages internationaux avec un système de conditions sanitaires à trois couleurs en fonction de l'état de l'épidémie à destination.

Du temps pour la BoE

L'inflation a rebondi en mars au Royaume-Uni à 0,7% sur un an comparé à 0,4% en février, principalement à cause du carburant et des vêtements et la hausse des prix fait désormais partie des risques pour les autorités monétaires au même titre qu'un enlisement de l'activité.

Les économistes s'attendent pour la plupart à une accélération de l'inflation dans les mois à venir mais estiment généralement qu'elle devrait rester sous l'objectif de 2% de la BoE, et assez contenue pour que l'institut monétaire britannique n'envisage pas de tour de vis sur les taux à court terme.

"Au final, le resserrement de la politique monétaire est une question de calendrier, mais la BoE ne peut ignorer les données économiques et cette réunion pourrait être l'occasion d'en signaler le coup de départ", remarque Neil Wilson, de Markets.Com.

Il ajoute que le programme de chômage partiel qui a porté à bout de bras l'emploi en finançant à hauteur de 80% les salaires à concurrence de 2.500 livres mensuelles "court jusqu'en septembre, la BoE a donc du temps et peut attendre jusqu'en août".

L'analyste souligne par ailleurs qu'outre la BoE, les élections en Ecosse jeudi pourraient contribuer à braquer les projecteurs sur la livre.


Une levée des sanctions contre la Syrie serait la "clé" de sa stabilité

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, s'exprime lors d'une session de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, le 22 janvier 2025. (AFP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, s'exprime lors d'une session de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, le 22 janvier 2025. (AFP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères a estimé mercredi que la levée des sanctions économiques contre la Syrie, imposées du temps du président Bachar al-Assad, constituerait la "clé" pour la stabilité de ce pays ravagé par la guerre
  • Il a ajouté que "le peuple syrien ne devrait pas être puni" par ces sanctions

DAVOS: Le ministre syrien des Affaires étrangères a estimé mercredi que la levée des sanctions économiques contre la Syrie, imposées du temps du président Bachar al-Assad, constituerait la "clé" pour la stabilité de ce pays ravagé par la guerre.

Assaad al-Chaibani a tenu ces propos lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, plus d'un mois après l'arrivée au pouvoir d'une coalition de groupes islamistes qui ont chassé Bachar al-Assad.

"La levée des sanctions économiques est la clé de la stabilité en Syrie", a affirmé le ministre syrien lors d'une discussion avec l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair à Davos.

Les puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et l'Union européenne, avaient imposé des sanctions au gouvernement de Bachar al-Assad après la répression des manifestations prodémocratie de 2011, qui a déclenché la guerre civile ayant fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de Syriens.

"La raison de ces sanctions se trouve désormais à Moscou", a déclaré M. Chaibani, en faisant référence au président déchu qui s'est réfugié en Russie.

Il a ajouté que "le peuple syrien ne devrait pas être puni" par ces sanctions.

"Nous avons hérité d'un Etat en ruine du régime Assad, il n'y a aucun système économique", a-t-il poursuivi, exprimant l'espoir qu'"à l'avenir, l'économie sera ouverte".

Plus tôt mercredi, M. Chaibani a indiqué au quotidien britannique Financial Times qu'un comité avait été créé pour étudier "la situation économique et les infrastructures de la Syrie et qu'il se concentrerait sur les efforts de privatisation, notamment dans les secteurs du pétrole, du coton et des usines de meubles".

La Syrie "examinera des partenariats public-privé pour encourager les investissements dans les aéroports, les chemins de fer et les routes", a-t-il ajouté.

De nombreuses capitales, dont Washington, ont déclaré attendre de juger sur leurs actes les nouvelles autorités dominées par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, avant d'assouplir les sanctions.

Le 12 janvier, l'Arabie saoudite avait appelé à lever les sanctions à l'issue d'une réunion à Ryad de chefs de la diplomatie européens et du Moyen-Orient sur la Syrie.


L'Arabie saoudite et la région du Golfe, en «bonne position» pour prendre la tête de la transition énergétique mondiale

Mark Eramo, coprésident de S&P Global Commodity Insights. (Photo fournie)
Mark Eramo, coprésident de S&P Global Commodity Insights. (Photo fournie)
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  • M. Eramo a souligné l'importance de l'empreinte de S&P au Moyen-Orient et a indiqué que l'organisation était en train d'étendre sa présence dans la région
  • M. Eramo s'est également penché sur les perspectives énergétiques mondiales, en évoquant les implications d'éventuels changements de politique de la part des États-Unis

DAVOS: Selon Mark Eramo, coprésident de S&P Global Commodity Insights, le Moyen-Orient, et en particulier l'Arabie saoudite, est sur le point de jouer un rôle central dans la transition énergétique mondiale.

S'adressant à Arab News lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, M. Eramo a souligné les capacités croissantes de la région en matière d'énergie renouvelable et son potentiel pour équilibrer les demandes d'énergie traditionnelles avec les objectifs de durabilité.

«Les capacités du Moyen-Orient en matière d'énergies renouvelables sont prêtes à faire partie de la transition énergétique et continueront également à soutenir ce que nous appellerions aujourd'hui l'énergie traditionnelle en fonction des besoins», a déclaré M. Eramo.

Il a souligné l'importance constante de l'accessibilité et de la sécurité de l'énergie, qui sont des priorités pour les gouvernements du monde entier.

M. Eramo a déclaré que l'Arabie saoudite, avec ses investissements croissants dans le secteur des énergies renouvelables, ainsi que dans la production d'ammoniac pour l'hydrogène, est prête à devenir un leader mondial, ajoutant: «Le Royaume est vraiment bien placé pour être un fournisseur de transition énergétique et jouer un rôle de leader mondial dans ce domaine.»

Dans cette optique, M. Eramo a souligné l'importance de l'empreinte de S&P au Moyen-Orient et a indiqué que l'organisation était en train d'étendre sa présence dans la région. Il s'est par ailleurs dit très enthousiaste à l'idée.

Il a poursuivi: «Je dirige S&P Global Commodity Insights et je suis de près ce qui se passe en Arabie saoudite. C'est un élément fondamental de ce que nous faisons, qu'il s'agisse de produits chimiques en aval ou simplement de pétrole, de gaz et d'énergie renouvelable. Notre objectif est donc d'accroître notre empreinte dans la région et d'y être présents.»

M. Eramo s'est également penché sur les perspectives énergétiques mondiales, en évoquant les implications d'éventuels changements de politique de la part des États-Unis.

Sous le nouveau leadership du président Donald Trump, la politique énergétique des États-Unis devrait s'orienter vers une augmentation de la production de brut et de gaz et une expansion de la capacité des terminaux d'exportation, ce qui avait été mis en pause sous l'administration de Joe Biden.

Rappelant que M. Trump a déclaré cette semaine une «urgence énergétique» aux États-Unis, M. Eramo a déclaré que l'accent mis par la nouvelle administration sur la baisse des prix de l'énergie viserait à freiner l'inflation et à donner la priorité à la sécurité.

Au niveau mondial, il a également noté l'approche variée et pragmatique du rythme de la transition énergétique, façonnée par des priorités régionales différentes.

«Il y a des défis à relever en Europe, dans la région Asie-Pacifique et en Asie du Sud. Chaque pays, qu'il s'agisse de la Chine ou de l'Inde, réagira différemment», a-t-il déclaré.

«Il ne s'agit pas de savoir si la transition énergétique est terminée, mais de comprendre qu'elle se poursuit depuis des décennies, sous l'impulsion des réductions des émissions de carbone et des progrès en matière d'efficacité énergétique», a-t-il ajouté.

M. Eramo a reconnu la résilience historique des acteurs du secteur de l'énergie face aux incertitudes géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient au cours des deux dernières années.

«Je pense qu'il y a une longue histoire de troubles géopolitiques dans différentes parties du monde, et je pense que les principaux acteurs de l'approvisionnement en énergie, y compris au Moyen-Orient, ont toujours trouvé un moyen de travailler avec leurs partenaires – que ce soit en Europe, dans l'APAC (Asie-Pacifique) ou dans les Amériques – pour naviguer dans ces eaux et réagir en conséquence», a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le WEF appelle à des réformes pour sortir de la crise de la dette mondiale

Selon un rapport publié par les Nations unies en juillet 2023, environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour le service de la dette que pour l'éducation ou la santé (Capture d’écran).
Selon un rapport publié par les Nations unies en juillet 2023, environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour le service de la dette que pour l'éducation ou la santé (Capture d’écran).
Andre Esteves, président et associé principal de la société financière brésilienne Banco BTG Pactual, a averti qu'une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pendant le second mandat de Donald Trump en tant que président pourrait affecter d'autres pays (Capture d’écran).
Andre Esteves, président et associé principal de la société financière brésilienne Banco BTG Pactual, a averti qu'une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pendant le second mandat de Donald Trump en tant que président pourrait affecter d'autres pays (Capture d’écran).
Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la planification, du développement économique et de la coopération internationale, a déclaré que la stabilité macroéconomique devait être associée à des réformes structurelles qui améliorent l'environnement des entreprises afin d'attirer les investissements, de réduire les charges et de soutenir la transition verte (Capture d’écran).
Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la planification, du développement économique et de la coopération internationale, a déclaré que la stabilité macroéconomique devait être associée à des réformes structurelles qui améliorent l'environnement des entreprises afin d'attirer les investissements, de réduire les charges et de soutenir la transition verte (Capture d’écran).
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  • Lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, ils ont exhorté les gouvernements et les bailleurs de fonds à prendre des mesures communes pour construire des économies fortes et résilientes et alléger le fardeau de la dette
  • Depuis 2010, les pays en développement ont accumulé deux fois plus de dettes que les pays développés

DUBAI : La communauté internationale doit trouver des moyens d'aider les pays en développement à sortir de la crise de la dette mondiale et de protéger les sociétés des effets à long terme de la stagnation économique.

C'est ce qu'a déclaré un groupe d'experts lors d'une discussion à l'occasion de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, mardi. Dans un contexte de transformations mondiales et d'incertitudes persistantes, ils ont appelé à une réorientation des politiques monétaires nationales et mondiales afin d'alléger le fardeau de la dette des pays, et ont invité les gouvernements et les bailleurs de fonds à prendre des mesures communes pour contribuer à la mise en place d'économies fortes et résilientes.

Un rapport du Fonds monétaire international publié en octobre indique que la dette publique mondiale doit dépasser les 100 000 milliards de dollars en 2024, ce qui représente environ 93 % du produit intérieur brut mondial. Depuis 2010, les pays en développement ont accumulé deux fois plus de dettes que les pays développés, selon les chiffres de l'ONU.

La pandémie de COVID-19, le changement climatique et les hausses sans précédent des taux d'intérêt ont aggravé cette crise de la dette dans certains pays, mettant potentiellement en péril l'avenir des générations futures et ralentissant le progrès mondial.

Rebeca Grynspan, secrétaire générale de l'ONU pour le commerce et le développement, a appelé à un changement au niveau systémique pour aider les pays à prendre des mesures proactives afin d'éviter les problèmes d'endettement dans un monde en constante évolution.

"Les pays en développement détiennent la moitié de la dette des pays développés, le véritable problème étant de pouvoir la rembourser", a-t-elle déclaré.

"Tout d'abord, nous devrions éviter qu'un problème de liquidité ne devienne un problème de dette. Nous disposons de mécanismes que nous n'utilisons pas dans le système international, comme les droits de tirage spéciaux", a-t-elle ajouté.

"Deuxièmement, les pays en développement ont besoin de prêts à long terme. Si vous vous lancez dans les infrastructures, si vous voulez vraiment vous développer, vous avez besoin d'argent à long terme", a affirmé Mme Grynspan. 

Pour qu'un changement monumental ait lieu, les banques multilatérales de développement doivent s'agrandir, prendre des risques et attirer les investissements privés, a ajouté Mme Grynspan.

Selon un rapport publié par les Nations unies en juillet 2023, environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour le service de la dette que pour l'éducation ou la santé.

"Les marchés ne sont pas en crise, mais les gens le sont", a déclaré Mme Grynspan. "Nous n'avons pas de problème d'endettement, mais de développement, et c'est ce qui nous hantera, car si la croissance n'est pas au rendez-vous dans ces pays, nous ne pourrons pas nous engager sur la voie de la durabilité.

Andre Esteves, président et associé principal de la société financière brésilienne Banco BTG Pactual, a averti qu'une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pendant le second mandat de Donald Trump pourrait affecter d'autres pays. Il a également souligné les indicateurs positifs parmi les politiques de la nouvelle administration à Washington.

"L'idée globale d'une plus grande discipline budgétaire, allant de la déréglementation à la croissance du secteur privé", a-t-il déclaré à titre d'exemple. "Mais il faut qu'il y ait un cadre réglementaire de base, sinon ce serait une mauvaise décision.

Simon Freakley, président-directeur général de la société de conseil AlixPartners, estime qu'à mesure que la crise de la dette alimente les déséquilibres de pouvoir, la domination devrait pencher du côté de la Chine.

"Dans le monde d'aujourd'hui, où les pays en développement peinent à rembourser leur dette, ils doivent emprunter davantage", a-t-il fait remarquer, ajoutant que la Chine est en mesure d'exercer une influence significative car ses marchés de capitaux sont largement ouverts aux pays riches en matières premières qui ne souhaitent pas emprunter davantage d'argent ou assurer le service de la dette.

Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la planification, du développement économique et de la coopération internationale, a déclaré que la stabilité macroéconomique devait être associée à des réformes structurelles qui améliorent l'environnement des entreprises afin d'attirer les investissements, de réduire les charges et de soutenir la transition verte.

Face à l'escalade des conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, des politiques doivent être adoptées pour atténuer les effets des différents types de chocs, a-t-elle ajouté. Par exemple, un programme égyptien soutenu par le FMI a été approuvé en décembre 2022 dans le but d'atteindre la stabilité macroéconomique et d'encourager une croissance tirée par le secteur privé.

"Le secteur manufacturier pourrait bénéficier des flux entrants", a déclaré Mme Al-Mashat. "Nous essayons également de fixer des plafonds stricts pour les investissements publics afin que le secteur privé puisse intervenir. Tous ces éléments sont des moteurs pour le financement de la croissance et du développement.

Elle a appelé à repenser l'architecture financière mondiale afin d'aider davantage d'économies émergentes à revenu moyen à trouver des financements alternatifs, tels que les échanges de dettes, pour l'action climatique ou le développement.

Mohammed Aurangzeb, ministre pakistanais des finances et des revenus, a mis en garde contre les effets à long terme de la stagnation économique. Il a indiqué que son pays avait conclu ce mois-ci un partenariat de dix ans avec le Groupe de la Banque mondiale pour s'attaquer aux problèmes du changement climatique et de la population.

"La population est synonyme de retard de croissance chez les enfants, de pauvreté éducative et de filles non scolarisées. "Il y a aussi la résilience climatique et la décarbonisation. Si nous ne nous attaquons pas à ces problèmes, la croissance à moyen et long terme ne sera pas durable", a-t-il conclu. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com