Liban… un juge, des soldats et des voleurs

Le président libanais Michel Aoun. (Photo, Reuters)
Le président libanais Michel Aoun. (Photo, Reuters)
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Publié le Samedi 24 avril 2021

Liban… un juge, des soldats et des voleurs

  • Le député libanais Elie Ferzli a suscité la polémique après avoir appelé le commandant de l'armée libanaise à démettre le président de la République du palais de Baabda et à prendre le pouvoir
  • Ferzli avait, dans un premier temps, loué le règne de Michel Aoun et l’avait défendu avec acharnement

Le député libanais Elie Ferzli a suscité la polémique dans les cercles politiques, militaires et populaires après avoir appelé le commandant de l'armée libanaise, Joseph Aoun, à démettre le président de la République, Michel Aoun, du palais de Baabda et à prendre le pouvoir.

La surprise de Ferzli a deux dimensions. La première est qu’elle provenait d’une personnalité politique qui avait loué le règne de Michel Aoun et l’avait défendu avec acharnement, figure liée à l’axe syro-iranien qui soutient Aoun et entretient des liens étroits avec ce qui reste du régime de Damas.

Quant à la deuxième dimension, c’est la discussion ouverte pour mettre fin au règne de Michel Aoun par l’armée. L'armée n'a pris le pouvoir qu'une seule fois au Liban. C'était à l'époque de l'extraordinaire président Fouad Chehab et grâce à un règlement politique conclu avec feu le grand Hamid Frangieh, pas un coup d'État militaire comme ceux observés dans les États arabes dans les premières années du milieu du XXe siècle.

La phase de changement politique du siècle précédent était liée aux coups d'État militaires au milieu du siècle. Ils se sont fait appeler des révolutions dans plusieurs pays pour obtenir la légitimité populaire nécessaire pour compenser le manque de légitimité juridique ou politique de leur coup d'État contre les régimes au pouvoir. Pendant le printemps arabe, les forces armées ont joué un rôle central en assurant des périodes de transition et en soutenant le processus politique en Égypte, en Tunisie et au Soudan.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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Grèves dans les Facultés de médecine : les sanctions pleuvent, les étudiants jouent leur avenir

La guerre d’usure se poursuit entre les étudiants en médecine et le ministère de l’Enseignement supérieur (fournie)
La guerre d’usure se poursuit entre les étudiants en médecine et le ministère de l’Enseignement supérieur (fournie)
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  • les doyens des Facultés de médecine viennent de notifier de nouvelles décisions d’expulsion définitive à l’encontre de 10 étudiants
  • cette crise risque d’avoir des conséquences incalculables sur l’avenir des étudiants, mais aussi sur les l’attractivité des études médicales au Maroc

Nouveau rebondissement dans le bras de fer opposant les étudiants en médecine et en pharmacie au département de tutelle. Alors que les députés ne cessent d’appeler à l’apaisement, les doyens des Facultés de médecine viennent de notifier de nouvelles décisions d’expulsion définitive à l’encontre de 10 étudiants. Dès lors, la tension est montée d’un cran dans les rangs des étudiants qui ont aussitôt riposté en annonçant le boycott des examens du deuxième semestre et de nouveaux sit-in ce samedi à Rabat, Fès et Tanger.

La guerre d’usure se poursuit entre les étudiants en médecine et le ministère de l’Enseignement supérieur. Face à la détermination des étudiants à mener jusqu’au bout leur lutte, le département de tutelle n’entend pas faire de concessions, quitte à aller vers une année blanche. Un scénario de plus en plus probable malheureusement, vu que les examens du deuxième semestre sont prévus en juin, c’est-à-dire dans moins d’un mois. Alors que les appels à l’apaisement se multiplient, le climat n’a jamais été aussi tendu dans les Facultés.

Alors que la crise des étudiants en médecine en grève depuis près de quatre mois est toujours sans issue, des voix s’élèvent pour que la sagesse et l’esprit de compromis l’emportent, surtout après l’intervention lundi à la Chambre des représentant de Abdellatif Miraoui, qui a brillé par son intransigeance. En effet, le passage du ministre de l’Enseignement supérieur a suscité des réactions vives chez les députés. Ces derniers n’ont pas raté l’occasion pour fustiger le ministre et son mode de gestion de ce dossier, appelant à une relance immédiate du dialogue afin d’éviter le scénario de l’année blanche qui se précise au fil des jours. Mais bien au-delà, pour les parlementaires, cette crise risque d’avoir des conséquences incalculables sur l’avenir des étudiants, mais aussi sur les l’attractivité des études médicales au Maroc et par conséquent sur le chantier de réforme de la protection sociale.

Des sanctions lourdes de conséquences pour les étudiants

Ainsi, après avoir pris des sanctions disciplinaires à l’endroit de 66 étudiants qui se sont avérés être membres des bureaux régionaux de la Commission nationale, le ministère a franchi un nouveau palier en décrétant cette fois l’exclusion définitive de huit étudiants au niveau de la Faculté d’Oujda, deux autres au niveau de la Faculté de Tanger, outre la décision de suspension pour une durée de deux années au niveau de Rabat.

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Industrie du cinéma : une affaire de tous les professionnels

Cette photo prise le 6 mai 2020 montre une salle de projection du cinéma Saint André des Arts à Paris. (AFP)
Cette photo prise le 6 mai 2020 montre une salle de projection du cinéma Saint André des Arts à Paris. (AFP)
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  • Toutes les structures et associations du cinéma et de l’audiovisuel se sont manifestées par un communiqué cette semaine pour dire que le projet de loi présenté à l’ARP concernant leur métier ne les représente pas
  • Cette prise de position survient à la suite de la création récente du groupement industriel de l’industrie cinématographique qui a proposé le projet de loi en faisant cavalier seul à l’ARP

Professionnelles ou amateurs, toutes les structures et associations du cinéma et de l’audiovisuel se sont manifestées par un communiqué cette semaine pour dire que le projet de loi présenté à l’ARP concernant leur métier ne les représente pas. Voici ce que dit le communiqué : «Suite à la réunion consultative autour du projet de loi sur l’industrie cinématographique en Tunisie proposé à l’Assemblée des représentants du peuple, les structures professionnelles du secteur cinématographique et audiovisuel et les associations concernées toutes signataires informent l’opinion publique, les différentes structures et institutions qu’elles ne sont pas concernées par le projet de loi précité. Elles portent également à la connaissance du public qu’elles n’ont désigné aucune délégation ou structure représentant le secteur pour parler en leurs noms. Par conséquent, les signataires  invitent le président de l’ARP à les faire participer à toutes les initiatives législatives inhérentes au secteur du cinéma et de l’audiovisuel».
 

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