Le mandat du président libanais Michel Aoun expire le 31 octobre sans que le nom d'un successeur émerge en raison des divergences politiques
La crise actuelle est principalement liée au refus du Hezbollah de tout processus électoral qui ne mènerait pas son candidat à la présidence, à l'instar de ce qui s'est passé lors de l'élection de son allié Michel Aoun
Aoun a mis en garde contre un chaos constitutionnel après son départ, sous un gouvernement intérimaire aux pouvoirs incomplets
Une source proche de Mikati a révélé que la publication d'un décret acceptant la démission du gouvernement est inutile, car cela ne change rien à la réalité
Lundi, le Parlement s'est réuni pour la quatrième fois depuis un mois sans parvenir à élire un président
Selon des analystes, la crise actuelle est principalement liée au refus du Hezbollah de tout processus électoral qui ne mènerait pas son candidat à la présidence
Le processus électoral a été perturbé par les votes blancs du Hezbollah, que les partis d'opposition condamnent comme une violation du processus démocratique
Le député anti-Hezbollah Michel Mouawad émerge comme favori ; le président de la Chambre fixe la prochaine tentative de vote à jeudi dans un souci d’éviter une vacance du pouvoir
Après d'intenses négociations indirectes sous l'égide des Etats-Unis, Israël et le Liban ont annoncé au début du mois être parvenus à un accord pour délimiter la frontière maritime entre ces deux voisins
Le président libanais Michel Aoun a déjà approuvé l'accord, qualifié «d'historique» par le Premier ministre israélien Yaïr Lapid et salué par les présidents américains et français
Les négociations indirectes entre le Liban et Israël, par le biais de la médiation américaine, ont duré deux ans et le Liban a acquis une zone maritime contestée de 860 km²
Le département d'État américain l'a qualifié de «merveilleuse réussite diplomatique. Il inaugure une nouvelle ère de coopération régionale et renforce la prospérité, la sécurité et la stabilité»