Parler de la fin du mandat de l'actuel président libanais, Michel Aoun, est souvent associé à l'expression "vide présidentiel". Cette description est inexacte selon les deux acceptions du terme:
Premièrement, nous pourrions être confrontés à deux vides, et non un, après la fin du mandat d'Aoun: un vide présidentiel et un vide gouvernemental. Le fait est qu'après de nombreuses tentatives infructueuses, on peut dire que trouver un Premier ministre qu'Aoun pourrait tolérer, et que son gendre Bassil approuverait, est presque impossible.
Même le premier ministre de ce gouvernement décrié, Najib Mikati, qui a la réputation d'être laxiste et accommodant, n'est pas qualifié pour assumer pleinement cette tâche ardue. Au contraire, l'ancien Premier ministre Hassan Diab est peut-être le seul sunnite apte à prendre cette responsabilité.
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