Je connais la dureté du titre « ancien président ». Je sais que Michel Aoun adore le palais. Il préfère le laisser dans le néant plutôt que de le voir occupé par un successeur. Il avait cru pendant des décennies que le palais lui avait été volé.
J'avais espéré que lors de ses adieux, il aurait respecté la douleur du peuple libanais, la position de la présidence et l'expérience d'être président.
Il y a quelques mois, j'ai eu la bêtise de croire qu'Aoun déclarerait très tôt son soutien à l'élection d'un président par consensus, abandonnant ses revendications, celle de son mouvement et de son gendre, qui s'adresse au peuple libanais comme s'il a inventé le Liban et leur a permis d'y vivre. Aoun sn’en fit rien.
J'étais également délirant en pensant que le président quitterait le palais en présentant des excuses parce que la calamité a frappé pendant son mandat et qu'il n'a pas réussi à soulager la souffrance du peuple.
Son discours d'adieu était intéressant et malheureux. Il a également été bénéfique pour ceux qui suivaient les développements libanais.
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