JEDDAH: Le Royaume a interdit l'importation et le transit de fruits et légumes du Liban après que les autorités aient déjoué vendredi deux tentatives de trafic de drogue.
Les douanes du port islamique de Jeddah ont saisi plus de 5,3 millions de pilules de Captagon qui étaient cachées dans une cargaison de grenade, a rapporté l'agence de presse saoudienne (SPA).
« Une cargaison a été saisi à son arrivée du Liban et ils ont réussi à trouver 5 383 400 pilules de Captagon soigneusement cachées dans des grenades», a déclaré Mohammed ben Ali Al-Nuaim, adjoint aux affaires de sécurité à l'Autorité douanière saoudienne.
L'ensemble de une cargaison et la personne qui devait le recevoir ont été arrêtés en coopération avec la Direction générale du contrôle des stupéfiants.
Al-Nuaim a signalé que les employés des douanes continuent sans relâche leurs efforts dans le but de protéger le pays du trafic de drogue.
fait marquant
L'interdiction restera en vigueur jusqu'à ce que les autorités libanaises fournissent des garanties qu'elles prendront les mesures nécessaires pour arrêter ces opérations.
Les équipes de contrôle des stupéfiants, en coopération avec les douanes, ont en outre déjoué une tentative de contrebande de plus de 2 466 563 pilules d'amphétamine. Ceux-ci venaient du Liban et étaient aussi cachés dans des grenades.
«Les produits libanais sont utilisés pour la contrebande de drogues sur le territoire du Royaume, soit par des envois destinés aux marchés saoudiens, soit par des envois qui transitent par le Royaume vers les pays voisins», a rapporté la SPA, ajoutant que les produits les plus couramment utilisés pour la contrebande de drogues étaient les fruits et les légumes.
L'interdiction restera en vigueur jusqu'à ce que les autorités libanaises fournissent des garanties qu'elles prendront les mesures nécessaires pour arrêter ces opérations. Le ministère de l'Intérieur suivra et contrôlera les envois d'autres produits en provenance du Liban pour voir si des mesures similaires doivent être prises à leur encontre.
Le ministre de l'Intérieur, le prince Abdel Aziz ben Saoud ben Nayef, a averti que la sécurité du Royaume était «une ligne rouge». Selon Al-Arabiya en anglais, les responsables libanais se sont rapidement engagés à faire plus de manière à lutter contre le trafic de drogue après cette interdiction.
L'agence de presse Reuters a rapporté que le ministre libanais de l'Agriculture, Abbas Mortada, avait déclaré que le problème était très grave, surtout s'il affectait négativement le reste des États du Golfe qui pourraient prendre des mesures strictes similaires.
Mortada a souligné que le commerce des fruits et légumes du Liban avec l’Arabie saoudite était d’une valeur d’environ 24 millions de dollars par an.
Un hashtag sur Twitter dénonçant le trafic de drogue du Liban vers le Royaume est à la mode depuis l'annonce de l'interdiction, de nombreux messages accusant le Hezbollah d'être à l'origine de telle activité criminelle.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com