Outre la baisse de la production, la frénésie des prix du poulet s’explique par la réouverture des restaurants, la spéculation et la flambée des prix de l’aliment de volaille sur le marché international.
Les prix de la viande blanche ne cessent d’augmenter, suscitant l’incompréhension des consommateurs. Durement impactés par la baisse du pouvoir d’achat, certains pointent du doigt les spéculateurs qui tentent d’imposer leur diktat sur les prix en prévision du mois de Ramadhan. D’autres dénoncent la mauvaise organisation de la filière et souhaitent des mesures urgentes à même d’aider les producteurs à reprendre leur activité.
Très prisé par les couches moyennes, le poulet de chair était cédé hier entre 340 et 360 DA le kilo. Il y a quelques semaines, ce produit s’écoulait à 200 DA le kilo. Pour comprendre cette frénésie des prix, nous avons interrogé de nombreux aviculteurs et autres acteurs de la filière. «Beaucoup nous tiennent pour responsables de cette situation, alors que le meilleur d’entre nous gagne à peine une marge de 20 DA par kilo. Le poulet se vend actuellement à 260 DA en gros dans les poulaillers. Avant octobre dernier, on l’avait même acheté à 160 DA. Il ne faut pas oublier que les abattoirs aussi ont des marges allant de 20 à 40 DA», réagit un boucher à Boumerdès.
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