Derrière les influenceurs, l'exécutif espère trouver la fréquence jeunes

Les deux youtubeurs McFly et Carlito ont réalisé une vidéo humoristique appelant à respecter les gestes barrière (Photo, Compte Instagram Carlotu).
Les deux youtubeurs McFly et Carlito ont réalisé une vidéo humoristique appelant à respecter les gestes barrière (Photo, Compte Instagram Carlotu).
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Publié le Jeudi 25 février 2021

Derrière les influenceurs, l'exécutif espère trouver la fréquence jeunes

  • Le défi des 10 millions de vues lancé par Emmanuel Macron au youtubeurs McFly et Carlito pour un clip appelant à respecter les gestes barrières anti-Covid 19 aura été relevé en trois jours
  • Derrière le pari potache, initié par Emmanuel Macron lui-même, se filmant avec son smartphone, se cache une stratégie numérique de plus en plus rodée

PARIS: Par un recours accru aux influenceurs sur les réseaux sociaux, l'exécutif espère toucher une cible jeune plus rétive aux médias traditionnels, pour leur délivrer consignes sanitaires et témoignages de compréhension face à la crise.

Le défi des 10 millions de vues lancé par Emmanuel Macron au youtubeurs McFly et Carlito pour un clip appelant à respecter les gestes barrières anti-Covid 19 aura été relevé en trois jours : leur vidéo « Je me souviens », mise en ligne dimanche matin, a franchi la barre mardi soir.

Ces deux trentenaires, qui peuvent se targuer d'au moins six millions d'abonnés, ont obtenu en retour que le chef de l'Etat se prête avec eux à un « concours d'anecdotes » dans une future vidéo du tandem tournée à l'Elysée.

Derrière le pari potache, initié par Emmanuel Macron lui-même, se filmant avec son smartphone, se cache une stratégie numérique de plus en plus rodée. A un an de la présidentielle, l'exécutif cherche des canaux de communication efficaces avec une jeunesse frappée de plein fouet par les conséquences de la crise.

Emmanuel Macron a donné une longue interview en décembre au média en ligne Brut, puis a poursuivi les questions-réponses sur Snapchat. Jean Castex, alerté par ses services, a demandé fin janvier à appeler le Youtubeur Gaspard G. qui relayait le mal-être des étudiants dans ses vidéos. 

Depuis novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a instauré un rendez-vous hebdomadaire le dimanche soir d'échanges avec des influenceurs sur Instagram.

« La crise du Covid est un accélérateur de la nécessité pour les gouvernants d'aller sur davantage de terrains médiatiques », estime Attal.

« Aucun snobisme qui tienne », donc, pour Attal, qui a devisé depuis son bureau ou son salon, généralement en tenue décontractée, avec les figures de proue des réseaux sociaux : EnjoyPhoenix, Tibo in Shape, Neo.... Au menu de cette heure d'entretien, les questions en direct des abonnés de ces stars, portant sur la situation sanitaire, la réouverture des facs ou encore les restrictions.

« C'est avant tout des jeunes qui parlent aux jeunes », résume-t-il, en évoquant des audiences alléchantes allant jusqu'à « 500 000 vues ».

L'avantage de Attal, âgé de 31 ans, est de ne pas dépareiller dans le tableau, en étant par exemple capable d'évoquer au passage sa console de jeux favorite.

« Sans filtre » depuis l'Elysée

Pour les influenceurs, qui vivent pour beaucoup de partenariats avec les marques, pas de rémunération. « Mais le contexte aussi joue : ils savent qu'ils ont une responsabilité et peuvent jouer un rôle positif auprès de leur communauté. Ça dépolitise l'enjeu », relève un conseiller de Matignon.

EmmaCakeCup trouve « génial que Gabriel fasse appel à des influenceurs dont les abonnés ne regardent pas forcément la télévision, les discours solennels ». Âgée de 24 ans, cette influenceuse « principalement suivie par un public féminin entre 18 et 25 ans » a apprécié l'exercice même s'il s'est accompagné également d'une « vague de haine », entre insultes (« laquais », « collabo ») et quelques « menaces de mort ».

« C'est un bon moyen pour sensibiliser les jeunes aux décisions qui sont prises », témoigne de son côté le Youtubeur Fahd El.

L'irruption du politique reste résiduelle dans cet écosystème, malgré une montée en puissance sur certaines plateformes comme Twitch. C'est d'ailleurs sur ce réseau que Gabriel Attal a lancé mercredi soir une nouvelle émission en direct depuis l'Elysée, baptisée « Sans filtre », avec tutoiement de rigueur et interpellation de jeunes, influenceurs ou non, durant plus d'une heure.

« Les jeunes crèvent la dalle », les « étudiants sont en galère », en « dépression », redoutent des « diplômes en carton », lui ont lancé à tour de rôle EnjoyPhoenix, Fabian, Elise&Julia ou Malek Délégué.

« Preneur » de toutes ces « remontées », Gabriel Attal a mis en avant les « dispositifs » existants : « plan jeunes », offre de « 30 000 stages », « repas à un euro », « chèque psy » pour les étudiants... « C'est faux de dire qu'il y a une génération sacrifiée aujourd'hui, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de jeunes dans la galère », a-t-il répondu. 

D'autres s'essayent au réseau social Clubhouse, organisé autour de salles de discussions vocales, à l'image du ministre Jean-Baptiste Djebbari ou de la sénatrice Nathalie Goulet, tête de liste UDI aux régionales en Normandie, qui y mène campagne le soir auprès d' « un public jeune avec beaucoup de questions ». 

Car à l'approche de la campagne présidentielle, tous pressentent que « le digital jouera un rôle prépondérant », surtout dans un contexte sanitaire possiblement encore tendu.

« Les meetings ce ne sera jamais vraiment fini », espère un conseiller de l'exécutif. « Mais faire monter 25 cars de retraités pour tenir un meeting surchauffé, il faudra assumer derrière », si cela se transforme en cluster, glisse-t-il encore.


Livre de Bardella: MediaTransports jugé «fautif» pour son refus de la campagne publicitaire

 La justice a déclaré la régie publicitaire ferroviaire MediaTransports fautive d'avoir refusé la campagne d'affichage du livre de Jordan Bardella, "Ce que je cherche", publié par les éditions Fayard. (AFP)
La justice a déclaré la régie publicitaire ferroviaire MediaTransports fautive d'avoir refusé la campagne d'affichage du livre de Jordan Bardella, "Ce que je cherche", publié par les éditions Fayard. (AFP)
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  • Le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a conclu à une "inexécution fautive du contrat" de diffusion publicitaire pour le livre du président du Rassemblement national
  • MediaTransports, qui exploite les panneaux publicitaires pour le compte de la RATP et Gares et Connexions (filiale de la SNCF), avait justifié la rupture du contrat par la nature du livre

PARIS: La justice a déclaré la régie publicitaire ferroviaire MediaTransports fautive d'avoir refusé la campagne d'affichage du livre de Jordan Bardella, "Ce que je cherche", publié par les éditions Fayard, a appris mercredi l'AFP.

Le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a conclu à une "inexécution fautive du contrat" de diffusion publicitaire pour le livre du président du Rassemblement national, estimant que si les gares doivent "respecter une neutralité politique", "les contraintes" qui pouvaient émaner d'une campagne d'un homme politique étaient connues, selon un jugement rendu mardi et consulté par l'AFP.

MediaTransports, qui exploite les panneaux publicitaires pour le compte de la RATP et Gares et Connexions (filiale de la SNCF), avait justifié la rupture du contrat par la nature du livre.

Mais, à l'exception du visuel, "tous les autres éléments de cette campagne, en particulier le nom de l'auteur et le contexte dans lequel ce livre était publié étaient connus des signataires du contrat" en octobre 2024, a également estimé le tribunal.

"Ce jugement vient renforcer la protection des droits et la liberté d'expression", a déclaré Fayard dans un communiqué.

Le tribunal a toutefois débouté Hachette Livre, maison mère de Fayard, de sa demande d'exécution de la campagne sous peine d'amende et a dit ne pas statuer sur une campagne de substitution, comme avancé par l'éditeur à l'audience.

"Le principe de neutralité politique dans les gares est conforté" et "le tribunal rejette la demande d'exécution de la campagne", a réagi auprès de l'AFP Alexandra Lafay, directrice déléguée communication de MediaTransports, estimant que "la condamnation ne porte que sur la procédure" liée à ce refus.

"Ce que je cherche" est le premier livre d'un responsable du Rassemblement national à être publié par une grande maison d'édition.

Fayard est une filiale du numéro un français du livre, Hachette Livre, qui appartient à Lagardère et donc à Vivendi, groupe du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

Cette maison d'édition, l'une des plus anciennes de France encore en activité, a porté à sa tête en juin Lise Boëll, éditrice qui a fait du polémiste d'extrême droite et journaliste du Figaro Éric Zemmour un auteur à succès dans les années 2010.


Retailleau : six mois à Beauvau et une ascension politique éclair

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau tient une conférence de presse avec la ministre de la Justice et la ministre chargée de la Santé et de l'Accès aux soins après une réunion du comité de pilotage concernant la création de prisons de haute sécurité, au ministère de la Justice à Paris, le 7 avril 2025. (Photo ALAIN JOCARD /AFP)
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau tient une conférence de presse avec la ministre de la Justice et la ministre chargée de la Santé et de l'Accès aux soins après une réunion du comité de pilotage concernant la création de prisons de haute sécurité, au ministère de la Justice à Paris, le 7 avril 2025. (Photo ALAIN JOCARD /AFP)
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  • À un mois du scrutin pour la présidence de son parti LR (17 et 18 mai), qu'il brigue face à Laurent Wauquiez, l'enjeu est de taille pour Bruno Retailleau
  • sa cote de popularité a marqué un coup de frein en avril avec 34 % d'opinions positives (en baisse d'un point par rapport au mois de mars), selon un sondage Elabe pour Les Échos. 

PARIS : Peu connu du grand public, Bruno Retailleau, qui dresse jeudi un bilan de ses six mois place Beauvau, peut se targuer d'une ascension politique éclair, à défaut de résultats concrets dans son domaine de compétence ministériel.

Si le ministre de l'Intérieur ne pourra pas se prévaloir de succès tangibles en matière de sécurité en si peu de temps, il devrait en revanche profiter de cette conférence de presse pour tenter de s'imposer encore davantage dans le paysage politique.

À un mois du scrutin pour la présidence de son parti LR (17 et 18 mai), qu'il brigue face à Laurent Wauquiez, l'enjeu est de taille pour Bruno Retailleau. D'autant que sa cote de popularité, qui n'a cessé de progresser depuis sa nomination place Beauvau le 21 septembre dernier, a marqué un coup de frein en avril avec 34 % d'opinions positives (en baisse d'un point par rapport au mois de mars), selon un sondage Elabe pour Les Échos. 

« Passer de président des sénateurs LR à ministre de l'Intérieur lui a fait franchir une marche décisive en termes de visibilité », relève auprès de l'AFP un responsable socialiste, grand connaisseur des arcanes gouvernementales et parlementaires.

« À son arrivée, il a davantage parlé à l'opinion publique qu'aux policiers. Il a voulu marquer son mandat par un discours volontariste et une ligne de fermeté. Mais maintenant, pour obtenir des résultats, il faut des moyens à la hauteur », fait valoir Fabien Vanhemelryck, le numéro un d'Alliance, l'un des plus importants syndicats de police. 

- Symboles -

Mais les temps ne sont plus aux rallonges budgétaires. Faute de pouvoir agir sur ce levier, Bruno Retailleau a recours aux symboles. Il a ainsi apporté publiquement son soutien aux policiers en s'affichant à leurs côtés lors d'un rassemblement organisé par Alliance le 4 février dernier devant l'Assemblée nationale, où les députés examinaient le budget de la sécurité.

Un soutien aux forces de l'ordre salué unanimement par les syndicats, qui reconnaissent les difficultés budgétaires. « En termes de budget, jamais cela ne sera suffisant, mais nous espérons au moins qu'il n'y aura pas de coup de rabot », relève Grégory Joron, secrétaire général d'Unité, l'autre principal syndicat de policiers.

C'est sur le fil du rasoir que le ministre, omniprésent médiatiquement, avance. Il doit à la fois assurer sa position place Beauvau sans pouvoir distribuer d'argent aux fonctionnaires, et rester en haut de l'affiche pour pouvoir espérer prendre la tête de son parti, et ensuite concourir à la prochaine élection présidentielle. 

Au terme de ses six mois au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau peut néanmoins s'enorgueillir du prochain vote de la proposition de loi de lutte contre les narcotrafiquants, qu'il avait initiée lorsqu'il était au Sénat.

Après avoir affirmé que la France était en passe de « mexicaniser », la partie la plus difficile reste à venir. Sur ce terrain, les policiers attendent de lui « des mesures fortes pour l'investigation », prévient Grégory Joron.

- Revers -

S'agissant de la lutte contre l'immigration, son marqueur politique, il a enchaîné les revers. Il n'est pas parvenu à faire adopter une nouvelle loi sur l'immigration.

Son échec à obliger l'Algérie à accueillir ses ressortissants expulsés de France a été plus rude.

L'arrestation de son ami l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à Alger en décembre lui a fait voir rouge. Puis l'attentat perpétré le 22 février dernier à Mulhouse (un mort et six blessés) par un ressortissant algérien en situation irrégulière présentant un profil « schizophrène », selon le ministre, a relancé ses attaques contre l'Algérie, déclenchant une crise diplomatique.

Un bras de fer accompagné d'une menace de démission qui a échoué pour l'élu de Vendée. La reprise des discussions avec Alger a sonné comme un désaveu de sa stratégie, même s'il assure avoir réussi à « bouger les lignes ».

Des critiques fusent néanmoins : Dominique de Villepin, ex-ministre de Jacques Chirac, brocarde « le spectacle de l'impuissance », Éric Ciotti (UDI, allié du RN) moque « des petits muscles face à Alger » et son rival Laurent Wauquiez assène : « Quel bilan présente Retailleau ? Rien sur l'AME (aide médicale d'État), sur l'Algérie, pas de loi immigration ».

Au bout du compte, il estime avoir gagné. « Chaque polémique m'a servi. Elles m'ont permis de passer par-dessus la tête du petit monde médiatico-politique pour parler directement aux Français », a-t-il déclaré lors d'un meeting.

 


Au Grand Palais, le Festival du livre de Paris vise haut

Les participants applaudissent à leur poste d'écriture avant l'événement d'écriture « Grande Dictée des Jeux », dans le cadre du Festival du livre de Paris et avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, alors que l'on voit le Grand Palais Éphémère en arrière-plan, sur le Champ-de-Mars à Paris, le 12 avril 2024.(Photo Emmanuel Dunand / AFP)
Les participants applaudissent à leur poste d'écriture avant l'événement d'écriture « Grande Dictée des Jeux », dans le cadre du Festival du livre de Paris et avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, alors que l'on voit le Grand Palais Éphémère en arrière-plan, sur le Champ-de-Mars à Paris, le 12 avril 2024.(Photo Emmanuel Dunand / AFP)
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  • le Festival du livre de Paris vise haut avec une programmation ambitieuse et un invité d'honneur de renom : le Maroc.
  • Le livre a besoin de cette vitrine à une époque où il se porte un peu moins bien.

PARIS : Pour sa première édition au Grand Palais depuis plus de 30 ans, le Festival du livre de Paris vise haut avec une programmation ambitieuse et un invité d'honneur de renom : le Maroc.

Il se tiendra sur trois jours, de vendredi à dimanche, avec « plus de 450 maisons d'édition » et « plus de 1 000 autrices et auteurs ».

Après le bruit et la fureur des Salons du livre à Paris Expo Porte de Versailles, qui approchait les 200 000 visiteurs à son apogée, et deux éditions annulées pour cause de pandémie en 2020 et 2021, le festival avait pris ses quartiers au Grand Palais éphémère, près de la tour Eiffel, où il plafonnait à un peu plus de 100 000 visiteurs sur trois jours.

Dans le Grand Palais rénové pour les Jeux olympiques, à côté des Champs-Élysées, la jauge pour le public a été augmentée d'un tiers. La dernière venue dans ce lieu remontait à 1993.

Par rapport à l'année précédente, « on espère plus » de visiteurs, a déclaré à l'AFP Vincent Montagne, le président du Syndicat national de l'édition (SNE), l'instance professionnelle qui organise l'événement. 

Sans donner de prévisions, il note l'intérêt du public pour la manifestation, dans un lieu prestigieux et monumental qui, à chaque exposition d'art, affiche rapidement complet.

« Les gens ont réservé plus tôt et ils sont quatre fois plus nombreux », relève M. Montagne, par rapport à 2024. Cela veut dire que le bouche à oreille a été plus efficace », relève M. Montagne.

Le festival bénéficiera également de la venue des scolaires le vendredi, alors qu'en 2024 l'événement se tenait pendant les vacances en région parisienne.

Le livre a besoin de cette vitrine à une époque où il se porte un peu moins bien. Les signaux sur le marché sont plutôt inquiétants, avec des libraires qui constatent une fréquentation modeste et des ventes en ligne qui souffrent apparemment des frais de port obligatoires (3 euros minimum pour les commandes inférieures à 35 euros). 

« Repli sur soi » -

« Il y a peut-être, dans ces périodes difficiles, des tentations de repli sur soi, quand on ne comprend pas le monde », commente le président du SNE.

La programmation répond à ce besoin, avec des débats sur des questions d'actualité brûlantes entre auteurs récemment publiés.

Par exemple, le thème « Fragilité de nos démocraties » de vendredi s'interroge sur la montée des mouvements antidémocratiques d'extrême droite, et « Géopolitique : tout commence en mer » de samedi s'appuie sur l'association entre le festival et l'Année de la mer en France.

L'invitation lancée au Maroc consacre le rapprochement entre Rabat et Paris, depuis la reconnaissance de la souveraineté du royaume au Sahara occidental en 2024, territoire au statut non défini pour l'ONU. Seront présents 38 maisons d'édition et 50 auteurs venus d'un pays qui a donné à la littérature de langue française de nombreux auteurs célèbres.

Les deux lauréats marocains du prix Goncourt, Tahar Ben Jelloun (en 1987) et Leïla Slimani (en 2016), ainsi qu'Abdellah Taïa, lauréat du prix Décembre 2024, participeront à des débats.

Les éditeurs français jugent l'ouverture internationale capitale dans un marché du livre qui se mondialise et où la vente des droits pour les adaptations audiovisuelles est un enjeu économique vital.

« On retrouve des espaces pour recevoir. Le Grand Palais est beaucoup mieux adapté pour accueillir nos hôtes », souligne Vincent Montagne.