Aux premiers jours de toute administration américaine, il existe une période d'introduction, d'exploration et de test des intentions. Certains pensent cependant que cette logique ne s’applique pas nécessairement à l’administration de Joe Biden compte tenu de la longue carrière politique de ce dernier dans les affaires internationales.
En revanche, en ce qui concerne le Moyen-Orient, les trois puissances régionales influentes – Israël, l'Iran, et la Turquie - bénéficient d'une présence notable sur l’ordre du jour de Washington. Bien que l'alliance stratégique américano-israélienne reste au-dessus de tout changement de gouvernement, l'Iran a réussi au cours des deux dernières décennies à construire un réseau solide et large de relations et d'intérêts.
Les tentacules iraniens sont devenus les médias américains, le lobby pétrolier, les associations islamiques, les groupes «progressistes» autoproclamés, les universités, les groupes de réflexion, ainsi que les « gangs » de relations publiques.
Bien que le monde arabe se souvienne avec romantisme de «l’amitié historique» avec l’Amérique, le lobby iranien s’emploie à servir les intérêts des mollahs de Téhéran, ouvrant peu à peu les portes des salles obscures de prise de décision de Washington.
Mohamed Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, n'est peut-être pas la copie conforme de partisans de la ligne dure comme Ibrahim Raisi ou Qasim Suleimani, mais il a investi ses efforts et ses connaissances au service de la construction d’un lobby actif du régime iranien en Amérique.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.