C’est un nouveau gouvernement (on en a l’habitude maintenant) né sur fond de grogne sociale où les jeunes et les «antisystème» se sont mêlés aux criminels avec les incidents que l’on connaît. Maintenant, la balle est dans le camp du Chef du gouvernement pour agir en ayant le soutien nécessaire au Parlement pour faire passer ses projets de loi. Les attentes ? Ce sont des attentes socioéconomiques à court terme. Tout ce qui appartient aux réformes politiques et aux changements à apporter au système politique et électoral doit attendre devant l’impératif de relancer une machine économique grippée.
L’urgence est de chercher des moyens de financement stables pour dédommager les opérateurs économiques (industriels, secteur de la restauration et cafés, exportateurs, hôteliers, citoyens qui ont perdu leur emploi, petits métiers…) sinistrés par la Covid.
En quelques semaines, ce nouveau-ancien gouvernement doit trouver des solutions économiques, au moment où les finances internationales se font de plus en plus austères et rares. La rue attend vivement une lueur d’espoir pour retrouver un pouvoir d’achat digne d’un citoyen productif qui paye ses impôts et qui veut subvenir à ses besoins et atteindre un niveau de vie acceptable.
Ces jeunes rebelles qui vivent la misère dans les quartiers populaires et les régions défavorisées attendent eux aussi beaucoup de ce gouvernement dans une période si sensible de notre histoire. Et les Tunisiens attendent aussi qu’on leur fournisse au plus vite les vaccins anti-Covid.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.