Le dinar algérien a entamé sa descendante aux enfers et ne cesse de battre des records depuis plusieurs mois en atteignant la barre de 162,42 euros pour un dinar à la vente cette semaine.
Cette dérive risque de se poursuivre, si rien n’est fait sur le plan du développement économique et s’il n’y a pas de stratégie visible pour le moyen et le long termes.
La valeur du dinar algérien, qui se base sur la stratégie des flottements des monnaies étrangères, recule d’une semaine à l’autre.
Si les autorités ont été amenées à adopter cette stratégie afin d’équilibrer en partie le déficit budgétaire, en contrepartie rien n’est fait, du moins rien n’est encore annoncé d’une manière visible concernant une stratégie économique de croissance qui peut mettre un terme à cette chute du dinar.
Selon le docteur en finance, Nemouchi Farouk, «le gouvernement a été conseillé de déprécier la monnaie pour faire face à la masse monétaire qui se rétrécit ainsi qu’au déficit budgétaire, mais aussi pour préserver le niveau des réserves de change».
Pour M. Namouchi qui est aussi un ancien enseignant à l’université de Constantine, «l’Etat doit tracer une stratégie économique qui vise à relancer la croissance, mais aussi maintenir la compétitivité sur le marché», s’il veut contrôler cette dépréciation et ses conséquences.
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