L'éolien figure parmi les éléments importants de la stratégie énergétique du gouvernement.

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Publié le Mercredi 02 octobre 2024

L'éolien figure parmi les éléments importants de la stratégie énergétique du gouvernement.

  • "La France doit marcher sur ses deux jambes avec les énergies renouvelables et le nucléaire", a déclaré la ministre dans un discours en ouvrant le Colloque national éolien de France renouvelables.
  • "Avec plus de 20.000 emplois non délocalisables, il répond à nos objectifs de souveraineté énergétique comme industriels.

PARIS : L'éolien prendra sa part dans la stratégie énergétique du gouvernement, qui n'entend pas "opposer" les énergies renouvelables et nucléaire mais au contraire "marcher sur ses deux jambes", a affirmé mercredi Olga Givernet, la ministre déléguée chargée de l'Energie.

"La France doit marcher sur ses deux jambes avec les énergies renouvelables et le nucléaire", a déclaré la ministre dans un discours en ouvrant le Colloque national éolien de France renouvelables. "Et je tiens à passer le message très clairement: il n'est pas question d'opposer l'un à l'autre. Il faut travailler ensemble pour avoir un mix énergétique le plus équilibré possible", a-t-elle ajouté.

Elle a tenu à préciser les propos du Premier ministre Michel Barnier dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale mardi. Il s'est engagé à poursuivre "résolument" le développement du nucléaire et des énergies renouvelables mais à mesurer "tous leurs impacts" concernant l'éolien, ce qui a étonné, voire inquiété, les acteurs du secteur.

"+En mesurant mieux tous les impacts+, je crois que cette phrase ne vous a pas échappé. Moi, je veux vous faire comprendre que je suis là justement pour qu'on puisse anticiper ces impacts, qu'on puisse les travailler ensemble et qu'on puisse montrer à la France que le paysage énergétique de la France, eh bien il peut être accepté", a tenu à rassurer Olga Givernet.

Selon la ministre, l'éolien jouera pleinement son rôle pour permettre à la France d'atteindre ses objectifs de neutralité carbone. "Pour marcher sur nos deux jambes, il faut sortir progressivement mais rapidement de notre dépendance aux énergies fossiles (...) Pour cela, nous comptons bien entendu sur l'éolien, qu'il soit terrestre ou maritime (...) Et il y a aussi le solaire", a-t-elle dit.

"Ceci, avec la responsabilité d'emmener tous les Français pour que notre transition énergétique soit désirée et non subie. En ce sens, nous avons à faire pour continuer de convaincre nos concitoyens que l'éolien terrestre est une solution durable, économique et française", a-t-elle souligné.

"Avec plus de 20.000 emplois non délocalisables, il répond à nos objectifs de souveraineté énergétique comme industriels. C'est la raison pour laquelle nous devons poursuivre le développement actuel de l'éolien", a-t-elle assuré.


Destitution de Macron : rejet massif de la proposition par la Commission des lois

Le chancelier allemand Olaf Scholz (R) serre la main du président français Emmanuel Macron à son arrivée à la Chancellerie à Berlin, le 2 octobre 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le chancelier allemand Olaf Scholz (R) serre la main du président français Emmanuel Macron à son arrivée à la Chancellerie à Berlin, le 2 octobre 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • La commission des lois de l'Assemblée nationale a massivement rejeté mercredi, par 54 voix contre 15, la proposition de destitution d'Emmanuel Macron déposée par La France Insoumise.

PARIS : La commission des lois de l'Assemblée nationale a massivement rejeté mercredi, par 54 voix contre 15, la proposition de destitution d'Emmanuel Macron déposée par La France Insoumise, qui reproche au chef de l'Etat de n'avoir pas respecté le résultat des législatives.

Ce texte vise à traduire le président devant les deux chambres réunies du Parlement en vue d'une destitution pour "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat". La conférence des présidents de groupes politiques doit désormais décider, d'ici 13 jours, si le texte accède malgré tout à l'étape suivante, c'est-à-dire un examen dans l'hémicycle.


Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les "attaques de l'Iran contre Israël"

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Montréal, au Canada, le 26 septembre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Montréal, au Canada, le 26 septembre 2024. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël" et la France a "mobilisé" mardi "ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne", a déclaré l'Elysée
  • La France "organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions", a annoncé la présidence sans plus de précisions

PARIS: Emmanuel Macron a "condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël" et la France a "mobilisé" mardi "ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne", a déclaré l'Elysée dans un communiqué à l'issue d'un conseil de défense.

Le président français a également exigé que "le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population", rappelant que la France est "attachée à la sécurité d'Israël". Il a aussi demandé aux autorités israéliennes de "mettre fin au plus vite" à leurs "opérations militaires", appelant plus largement "tous les acteurs impliqués dans la crise au Moyen-Orient" à "faire preuve de la plus grande retenue".

La France "organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions", a annoncé la présidence sans plus de précisions dans ce texte publié dans la nuit de mardi à mercredi.

Elle fait savoir aussi qu'Emmanuel Macron a demandé au chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot de "se rendre à nouveau au Moyen-Orient".

Après un déplacement à Beyrouth il y a quelques jours, il "consultera tous ceux qui ont un rôle à jouer pour amorcer la désescalade et trouver des solutions durables à la crise actuelle dans tous ses aspects, s'agissant tout particulièrement de la situation au Liban et à Gaza".

L'Iran a tiré mardi environ 180 missiles sur le territoire israélien pour venger la mort de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Après une semaine de frappes israéliennes qui ont fait des centaines de morts au Liban, Israël a averti que la guerre n'était pas finie contre le mouvement libanais.

Mardi soir, Israël et son allié américain ont menacé de riposter à l'attaque iranienne.

Le chef de l'Etat a par ailleurs "demandé que toutes les dispositions nécessaires soient prises" pour "assister" les ressortissants français "et le cas échéant, leur venir en aide", a affirmé l'Elysée sans mentionner une éventuelle évacuation.

"Il a également demandé que la plus grande vigilance soit observée et que les mesures adéquates soient prises pour prévenir les éventuelles répercussions de ces derniers développements au Moyen-Orient sur le territoire national et assurer la sécurité de chacun", a ajouté la présidence.


Assemblée: un hommage à Philippine mais pas au Liban, LFI "en colère"

La présidente du groupe parlementaire La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Mathilde Panot (C), le député La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Daniele Obono (C-R) et le député La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Arnaud Saint-Martin (R) défilent lors d'une manifestation contre le gouvernement « Macron-Barnier », à Paris, le 21 septembre 2024. (AFP)
La présidente du groupe parlementaire La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Mathilde Panot (C), le député La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Daniele Obono (C-R) et le député La France Insoumise - Nouveau Front Populaire Arnaud Saint-Martin (R) défilent lors d'une manifestation contre le gouvernement « Macron-Barnier », à Paris, le 21 septembre 2024. (AFP)
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  • L'Assemblée nationale a observé une minute de silence mardi après-midi en hommage à Philippine, jeune étudiante tuée il y a dix jours à Paris
  • La minute de silence avait été décidée mardi matin en conférence des présidents à l'Assemblée, les députés LFI demandant également un hommage aux Français décédés au Liban

PARIS: L'Assemblée nationale a observé une minute de silence mardi après-midi en hommage à Philippine, jeune étudiante tuée il y a dix jours à Paris, la présidente Yaël Braun-Pivet exprimant le "soutien sincère" de la représentation nationale à ses proches.

"Dans tout le pays cette tragédie insoutenable a soulevé une vague de douleur et d'émotions.  la famille et aux proches de Philippine, je veux adresser nos condoléances les plus attristées et leur dire notre soutien sincère", a déclaré Mme Braun-Pivet depuis le perchoir.

Les députés ont ensuite collectivement observé une minute de silence, debout dans l'hémicycle.

Un hommage lui a également été rendu en parallèle au Sénat, où le président Gérard Larcher s'est dit "bouleversé", appelant la représentation nationale à "tirer toutes les conséquences d'un tel drame"

"Nous pensons à elle, nous pensons à sa famille et nous pensons je pense à toutes les femmes victimes de violences", a déclaré le Premier ministre Michel Barnier avant de débuter sa déclaration de politique générale.

La minute de silence avait été décidée mardi matin en conférence des présidents à l'Assemblée, les députés LFI demandant également un hommage aux Français décédés au Liban.

"J'avais demandé qu'une minute de silence soit organisée en hommage aux deux Français tués" ces derniers jours par les bombardements de l'armée israélienne, a déclaré Mathilde Panot en conférence de presse.

"Cet hommage a été refusé par la présidente de l'Assemblée" Yaël Braun-Pivet, "prétextant que cet après-midi il y aurait déjà un hommage à Philippine", a ajouté la cheffe des députés LFI.

"Nous avons dit que nous étions favorables à cet hommage à Philippine", tout en réclamant "qu'en plus il y ait un hommage aux 103 femmes qui sont mortes de féminicide d'ores et déjà cette année", a poursuivi Mme Panot.

Mais "cela ne peut pas expliquer qu'il n'y ait pas d'hommage pour nos deux compatriotes qui sont morts au Liban", a-t-elle insisté, rapportant que Mme Braun-Pivet "a osé dire (...) que les minutes de silence étaient réservées à des grand moments d'émotion nationale".

Le Liban, "avec un million de personnes déplacées" et plusieurs centaines de morts, "cela ne provoque pas d'émotion dans le pays apparemment", a déploré Mme Panot, soulignant "à quel point cette décision (la) met en colère".

D'autant plus qu'avec "23.000 Français au Liban, 40.000 Libanais en France et 700 casques bleus français" à la frontière avec Israël, "la France est directement concernée par ce qui se passe au Liban", a-t-elle affirmé.