DUBAI: La créatrice de chaussures de luxe jordano-roumaine, Amina Muaddi, a dévoilé sa dernière paire de mules portée par la superstar barbadienne Rihanna, repérée lors de la Semaine de la mode de Milan.
Muaddi a conçu une paire de mules Anok sur mesure pour la chanteuse, dans une teinte baptisée « satin beurre ». Elle a dévoilé cette création sur Instagram avant que la chanteuse ne la porte dans les rues lors de la Semaine de la mode de Milan, récemment clôturée.
La styliste a assisté aux défilés de Ferragamo, The Attico et Gucci, portant des pièces de chaque marque tout en étant installée au premier rang.
Fidèle aux « Fashion Weeks », Muaddi devrait se rendre à Paris pour le lancement de la Semaine de la mode lundi, alors que des spéculations entourent les marques les plus emblématiques de l’industrie.
La chute des bénéfices des deux géants du luxe, LVMH et Kering, a ébranlé l’industrie, ravivant les spéculations sur les remaniements au sein des grandes maisons de couture.
Selon l’AFP, Hedi Slimane (Céline) et Simon Porte Jacquemus (le jeune styliste français qui a révolutionné les petits sacs à main et bien plus) seraient pressentis pour reprendre le poste laissé vacant chez Chanel après la démission de Virginie Viard en juin. Viard avait succédé à Karl Lagerfeld à la suite de son décès en 2019.
Les défilés printemps-été seront également l’occasion de spéculer l’avenir de John Galliano, alors que son contrat avec Maison Margiela arrive à son terme.
Le jeune créateur français Victor Weinsanto inaugure ce marathon de neuf jours comprenant 66 défilés, sans compter la multitude de spectacles et de présentations hors calendrier, rapporte l’AFP.
Dior et Saint Laurent seront les premiers grands noms à présenter leurs nouvelles collections mardi. Ce calendrier bien chargé illustre la domination de Paris sur ses rivales Milan, New York et Londres.
La fin s’annonce tout aussi grandiose : Chanel ouvrira la dernière journée, le 1er octobre, marquant son retour au vaste Grand Palais après quatre ans d’absence, lieu des défilés les plus spectaculaires de l’ère Lagerfeld.
La marque a investi 33,5 millions de dollars pour obtenir le droit d’organiser ses défilés dans cet édifice emblématique de la Belle Époque, rouvert après d’importants travaux de rénovation pour accueillir les épreuves d’escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.