Contrairement aux trois candidates à la candidature au scrutin présidentiel, Zoubida Assoul, présidente de l’UCP (Union pour le changement et le progrès), Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT (Parti des travailleurs), et Fatma Zohra Zerouati, présidente du parti Taj (Tadjamou Amel El Djazair), la femme d’affaires Saïda Neghza n’est adossée, officiellement, à aucun parti politique.
Elle se présente en tant que femme entrepreneur, à la tête de la CGOA (Confédération générale des entreprises algériennes) et du groupe Soralcof Algérie, et risque donc de ne pas pouvoir réussir la plus importante étape du scrutin, à savoir la collecte de 50 000 signatures de citoyens, ou celles de 600 élus à travers 29 wilayas du pays. Un exercice qui a mis out de nombreux candidats à la candidature, durant les précédents scrutins.
Connue comme étant une femme battante, entrée dans le monde de l’économie privée au début des années 1990, à travers la torréfaction du café, un produit de large consommation en rupture dans le marché, à cette époque, Neghza s’est lancée, dès le début des années 2000 dans le BTPH, alors en plein essor avec l’arrivée du défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika et les grands projets de logements. Sa société Errep décroche un plan de charge juteux, qui lui a permis de se faire connaître dans le secteur et de voir plus grand, en créant le groupe Soralcof (de travaux publics et hydrauliques).
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