«Officiellement, Ennahdha a toujours mis l’accent sur la nécessité d’un gouvernement politique avec une représentativité partisane, donc elle est pour le remaniement et pas seulement concernant les deux portefeuilles vacants», soutient Samir Dilou.
Au cœur d’une crise politique et économique étouffante qui frappe le pays de plein fouet, les échos d’un remaniement ministériel font surface pour brouiller davantage le paysage politique. En effet, en coulisses, un remaniement ministériel commence à se former, notamment dans l’objectif de combler certains vides de portefeuilles ministériels, à savoir les Affaires culturelles et les Affaires locales et l’Environnement, mais aussi pour revoir la copie dans d’autres départements.
En tout cas, rien n’est encore officialisé, mais le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, semble être au cœur de pressions politiques qui ne cessent de fragiliser le rendement de son gouvernement, notamment en cette période de crise économique et sanitaire.
Car, en effet, les pressions parviennent de partout, et surtout de son «coussin politique» composé d’Ennahdha, d’Al-Karama et de Qalb Tounès. Si pour le parti Ennahdha, la position n’est pas assez claire quant à cet éventuel remaniement, pour Qalb Tounès les choses sont dites ouvertement.
En effet, depuis plusieurs jours, le parti de Nabil Karoui appelle à un remaniement profond au sein de l’équipe Mechichi au vu de ce qu’il appelle le faible rendement de plusieurs ministres.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.