Les violentes images de bombardements des rares écoles, transformées en refuges pour la population civile, ont fait des dizaines de milliers de morts. Jour et nuit, la machine de guerre israélienne n’a épargné ni les habitants qui fuyaient les tirs intensifs, ni les ambulances transportant des blessés, ni les hôpitaux où les médecins travaillent dans des conditions extrêmes, ni les journalistes bien identifiés, ni le personnel humanitaire de l’ONU qui assure la prise en charge des civils.
L’armée d’occupation n’a pas lésiné sur les moyens (bombes à phosphore blanc et à fragmentation, armes d’attaque, missiles, etc.) pour massacrer la population de Ghaza, dans ce qui s’apparente à une punition collective. Les faits documentés sont qualifiés de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide, aussi bien par des responsables de l’ONU que par plusieurs ONG des droits de l’homme et des experts du droit. Mais face à cette situation, la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas été aussi réactive que dans le dossier de l’Ukraine. En effet, dès le début du conflit, des pays membres de la CPI, dont l’ensemble des pays européens, la Suisse, l’Australie et le Canada, ont poursuivi la Russie, pour crimes de guerre. Le procureur de cette juridiction s’est empressé de délivrer un mandat d’arrêt international contre le président Vladimir Poutine.
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