Tunisie: un jeune homme décapité dans une attaque «terroriste»

En 2015, Mabrouk Soltani, 17 ans, avait été décapité par un groupe extrémiste, un assassinat qui avait secoué l'opinion publique. Ses assassins avaient ordonné à son cousin, témoin de la scène, de ramener la tête enveloppée dans du plastique à la famille, selon des proches et le ministère de l'Intérieur.(AFP)
En 2015, Mabrouk Soltani, 17 ans, avait été décapité par un groupe extrémiste, un assassinat qui avait secoué l'opinion publique. Ses assassins avaient ordonné à son cousin, témoin de la scène, de ramener la tête enveloppée dans du plastique à la famille, selon des proches et le ministère de l'Intérieur.(AFP)
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Publié le Dimanche 20 décembre 2020

Tunisie: un jeune homme décapité dans une attaque «terroriste»

  • «Le corps décapité d'un jeune homme a été retrouvé dans la région d'Al-Soltanya, dans le gouvernorat de Kasserine, et il est probable qu'un groupe terroriste soit derrière l'attaque»
  • Le ministère de l'Intérieur contacté par l'AFP n'a pas donné de précisions

TUNIS : Un jeune homme a été décapité dans la région de Kasserine, dans le centre de la Tunisie, ont annoncé dimanche les autorités tunisiennes, attribuant cette «attaque terroriste» à des jihadistes.

«Le corps décapité d'un jeune homme a été retrouvé dans la région d'Al-Soltanya, dans le gouvernorat de Kasserine, et il est probable qu'un groupe terroriste soit derrière l'attaque», a indiqué à l'AFP le substitut du procureur général au tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali.

«Le corps appartenait à un homme de 20 ans nommé Oqba al-Dhibi», a précisé M. Dali, ajoutant que la justice s'était saisie de l'affaire.

Selon les radios locales, Oqba al-Dhibi, un berger, faisait paître ses moutons lors de l'attaque qui n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

Le ministère de l'Intérieur contacté par l'AFP n'a pas donné de précisions.

Ce n'est pas la première fois qu'un Tunisien est décapité par des jihadistes dans les zones montagneuses du centre de la Tunisie. 

En 2015, Mabrouk Soltani, 17 ans, avait été décapité par un groupe extrémiste, un assassinat qui avait secoué l'opinion publique. Ses assassins avaient ordonné à son cousin, témoin de la scène, de ramener la tête enveloppée dans du plastique à la famille, selon des proches et le ministère de l'Intérieur.

Deux années plus tard, son frère aîné, Khalifa Soltani, avait été retrouvé mort lors d'une opération de ratissage lancée après l'annonce de son enlèvement par un groupe «terroriste», dans la même région.

Ces deux assassinats avaient été revendiqués par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Dans un bref communiqué dimanche, le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi a dénoncé une «opération terroriste», soulignant que la guerre contre ce phénomène «doit se poursuivre sans relâche et avec la même ferme détermination».

Le Premier ministre a également demandé aux ministres de la Défense et de l'Intérieur d'intensifier les efforts pour «arrêter les auteurs et planificateurs de ces opérations et les punir».

La Tunisie a été confrontée après sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers.

Même si la situation sécuritaire s'est nettement améliorée, le pays reste sous état d'urgence depuis l'attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle (12 agents tués), en novembre 2015.

Les zones montagneuses au centre de la Tunisie sont également un repaire de la branche jihadiste locale d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), la Phalange Okba Ibn Nafaa qui avait revendiqué la mort de plusieurs soldats.

Les autorités tunisiennes ont évalué à 100 ou 150 le nombre des combattants actifs de ce groupe.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.