Avis favorable requis pour l'extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de Ben Ali

Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-dictateur tunisien Ben Ali (Photo, AFP).
Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-dictateur tunisien Ben Ali (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 17 décembre 2020

Avis favorable requis pour l'extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de Ben Ali

  • Belhassen Trabelsi, 58 ans, avait été interpellé en France en mars 2019 après avoir quitté le Canada qui lui a refusé l'asile politique
  • La Tunisie le réclame pour cinq affaires jugées ou en cours qui ont déjà valu à Trabelsi d'être condamné par défaut à un total de plus de 33 ans de prison

AIX-EN-PROVENCE: Le parquet général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, dans le sud de la France, a une nouvelle fois demandé, mercredi, aux juges d'émettre un avis favorable à l'extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-dictateur tunisien Ben Ali.

La cour d'appel rendra sa décision le 27 janvier.

Belhassen Trabelsi, 58 ans, avait été interpellé en France en mars 2019 après avoir quitté le Canada qui lui a refusé l'asile politique. Il avait fui son pays il y a dix ans, lors de la chute de Zine el Abidine Ben Ali. 

La Tunisie le réclame pour cinq affaires jugées ou en cours qui ont déjà valu à Trabelsi d'être condamné par défaut à un total de plus de 33 ans de prison pour des infractions économiques et financières.

Le 16 septembre, décidant un supplément d'information, la cour d'appel d'Aix-en-Provence ne s'était pas prononcée sur cette demande et avait demandé aux autorités tunisiennes des précisions sur les recours que pourrait exercer Belhassen Trabelsi à la suite de ses condamnations. Lors de l'audience du 24 juin, le parquet général avait alors déjà demandé aux juges d'émettre un avis favorable.

« L'Etat tunisien s'est engagé à le faire bénéficier du droit à faire opposition [aux jugements] et à être rejugé », a indiqué mercredi l'avocat général Denis Vanbremeersch. 

Le magistrat a également souligné que l'Etat tunisien a « apporté des explications », alors que Belhassen Trabelsi évoque un risque de traitement inhumain, en référence à ses trois frères décédés en détention après la révolution.

Belhassen Trabelsi a dénoncé auprès de la cour « le sadisme » et « l'assassinat prémédité » de son frère aîné Moncef, mort le 4 avril 2013 dans sa prison.

Son avocat Marcel Ceccaldi a demandé aux juges de refuser cette extradition qui, à ses yeux, ne repose que sur des motifs politiques : « Belhassen Trabelsi est devenu le symbole du régime de feu le président Ben Ali ».

Belhassen Trabelsi avait déposé un dossier en 2016 auprès de l'organisme de justice transitionnelle tunisien, l'Instance vérité et dignité (IVD), pour obtenir une réconciliation en contrepartie d'un remboursement de fonds détournés. Il avait proposé un milliard de dinars (350 millions d'euros), selon l'IVD, mais l'arbitrage n'a pas abouti.

Le clan du dictateur Zine el Abidine Ben Ali s'était accaparé des pans entiers de l'économie tunisienne, captant notamment 21% des bénéfices du secteur privé tunisien en 2010, selon la Banque Mondiale.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.