Malgré sa probable absence, Trump au centre du premier débat des primaires républicaines

Après chaque mise en accusation, Donald Trump s'est vanté que sa position parmi les républicains ne faisait que s'améliorer. Près de deux tiers des républicains souhaitent que l'ancien président se représente, selon un nouveau sondage de l'Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research. (AP Photo/File)
Après chaque mise en accusation, Donald Trump s'est vanté que sa position parmi les républicains ne faisait que s'améliorer. Près de deux tiers des républicains souhaitent que l'ancien président se représente, selon un nouveau sondage de l'Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research. (AP Photo/File)
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Publié le Samedi 19 août 2023

Malgré sa probable absence, Trump au centre du premier débat des primaires républicaines

  • Cinq mois avant le début des primaires, qui désigneront le candidat républicain à la présidentielle américaine de 2024, le grand favori bénéficie d'un soutien de sa base plus fort que jamais
  • Constamment à la une des journaux, Donald Trump s'est targué de pouvoir se passer du débat, ne voulant pas partager le feu des projecteurs avec ses rivaux, largement distancés dans les sondages

WASHINGTON : En amont du premier débat des primaires républicaines mercredi, toute l'attention est tournée vers Donald Trump, le candidat ex-président quatre fois inculpé. Pourtant, le milliardaire laisse planer le doute sur sa participation.

Cinq mois avant le début des primaires, qui désigneront le candidat républicain à la présidentielle américaine de 2024, le grand favori bénéficie d'un soutien de sa base plus fort que jamais. Mais ses nombreux déboires judiciaires jettent une ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche.

Constamment à la une des journaux, Donald Trump s'est targué de pouvoir se passer du débat, ne voulant pas partager le feu des projecteurs avec ses rivaux, largement distancés dans les sondages.

"Je devance le second, qui que ça puisse être, par plus de 50 points", s'est gaussé le milliardaire sur sa plateforme Truth Social jeudi.

L'ancien président républicain Ronald "Reagan n'a pas réussi cela, ni les autres. Les gens connaissent mon bilan, l'un des MEILLEURS DE L'HISTOIRE, alors pourquoi devrais-je débattre", s'est-il également interrogé.

Qu'il se présente ou non sur la scène du débat à Milwaukee, dans le nord des Etats-Unis, Donald Trump sera bon pour s'attirer les bordées de ses adversaires républicains, qui ne devraient pas manquer de l'attaquer sur ses différentes inculpations.

"Evidemment, ses problèmes judiciaires influencent la course" à l'investiture, a lancé Bret Baier, l'un des deux animateurs de Fox News chargé de la modération du débat.

"Tous ces candidats ont été interrogés non stop" sur ses affaires, "il fera donc partie du débat, qu'il soit là ou non", a déclaré le journaliste au Milwaukee Journal Sentinel.

Aubaine

Sept autres candidats ont rempli les critères nécessaires pour participer au débat. Seront présents le gouverneur de Floride Ron DeSantis et celui du Dakota du Nord Doug Burgum, l'ancien vice-président de Donald Trump Mike Pence, son ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott.

Seront également de la partie l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tout deux la place de premier dauphin acquise pour le moment à Ron DeSantis dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, premiers Etats à voter aux primaires.

Les instances du Parti républicain ont donné à Donald Trump jusqu'à lundi pour faire part de sa décision sur son éventuelle participation.

Malgré sa forte avance dans les sondages, des proches du milliardaire s'inquiètent qu'en son absence, ses rivaux puissent profiter d'un moment fort pour lancer une dynamique.

En 2016, après avoir manqué un débat, Donald Trump n'avait pas gagné l'Iowa aux primaires républicaines, au détriment du sénateur texan Ted Cruz.

Deuxième, mais à la traîne loin derrière Donald Trump, Ron DeSantis pourrait donc voir l'absence de l'ex-président comme une aubaine pour le débat.

«Le seul à se faire attaquer»

L'organisme de financement de campagne (super PAC) de M. DeSantis a d'ailleurs laissé entrevoir la possible stratégie du gouverneur de Floride mercredi, dans le but d'inverser la dynamique négative de sa campagne.

Dans une note de deux pages publiée en ligne, le super PAC encourage Ron DeSantis à ne pas se retenir contre Joe Biden, à défendre Donald Trump des attaques de Chris Christie et à qualifier le néophyte en politique Vivek Ramaswamy de "bidon".

"Je suis le seul à me faire attaquer par l'équipe de campagne de Donald Trump", a déclaré mercredi Ron DeSantis à Fox News Radio.

"Et du côté des autres candidats, beaucoup d'entre eux ne disent pas grand-chose sur Donald Trump, et ils se concentrent davantage sur moi. On va donc être prêt pour tout ça", a-t-il ajouté en allusion au débat.

Comme condition à leur participation, les candidats doivent s'engager "à honorer la volonté des électeurs aux primaires" et à soutenir le vainqueur. Mais la manière de faire respecter cette règle n'est pas évidente.

Donald Trump a déjà déclaré qu'il ne signerait pas cet engagement.

Vendredi, le New York Times a affirmé que Donald Trump comptait ne pas se présenter au débat de Milwaukee, préférant le format d'une interview au même moment par Tucker Carlson, l'ancien animateur star de Fox News aujourd'hui diffusé sur X, ex-Twitter.

Interrogée à ce sujet, l'équipe de campagne de Donald Trump a répondu à l'AFP: "nous n'avons rien de confirmé de notre côté."


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.