Depuis quelques mois, et encore plus ces dernières semaines, partis, personnalités politiques et médias montent au créneau pour dénoncer des prétendus avantages algériens en matière d’immigration.
Edouard Philippe, ancien Premier ministre, président du parti Horizons et futur candidat potentiel à la présidence de la République, s’en prend à son tour aux Accords franco-algériens de 1968, rejoignant la cohorte qui vilipende une convention interétatique dont il ne subsiste pas grand-chose.
Cette nouvelle montée au créneau interroge quant aux commanditaires, à quelques jours d’un voyage du président Tebboune, non encore confirmé, et sachant que la plupart des clauses de 1968 sont aujourd’hui caduques, le cas des Algériens étant largement entré dans le droit commun des règles d’organisation de l’immigration en France.
Alors que le gouvernement français tergiverse sur l’énième loi sur l’immigration visant à son contrôle accru, Edouard Philippe a choisi le magazine L’Express pour estimer qu’il était temps de mettre un terme à l’accord post-indépendance entre la France et l’Algérie : «Les raisons qui ont conduit à la négociation et à l’adoption de cet accord et la situation actuelle me laissent à penser qu’il est temps de revenir en arrière.»
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.