Mobile Film Festival Africa: Un tremplin pour les réalisateurs du continent

Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. (Photo fournie)
Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 07 juin 2023

Mobile Film Festival Africa: Un tremplin pour les réalisateurs du continent

  • Cette année, ils sont plusieurs centaines à avoir tenté leur chance pour remporter les 46 000 dollars de bourses et bénéficier d’un accompagnement dans leur carrière
  • Pour participer, selon les organisateurs, rien de plus facile; il suffit d’envoyer un film d’une minute, réalisé avec son Smartphone

CASABLANCA: Plus qu’une journée avant de connaître le nom des lauréats du Mobile Film Festival Africa. Pour sa 2e édition en Afrique, l’événement a pris ses quartiers dans la capitale marocaine. Cette année, cinquante-quatre finalistes participent au concours. Ils ont chacun réalisé un film d’une minute, à l’aide d’un Smartphone.

Pour les départager, les organisateurs ont fait appel à un prestigieux jury composé de six membres, dont trois Marocains: la comédienne Samia Akariou, la réalisatrice Sofia Alaoui, l’humoriste et président du jury, Gad Elmaleh. Le showman est d’ailleurs en terrain connu; dix ans auparavant, il avait déjà été invité par le fondateur de l’événement, Bruno Smadja, lors de l’édition française.

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Les organisateurs ont fait appel à un prestigieux jury composé de six membres, dont trois Marocains. (Photo fournie)

«On est très fier de l’avoir et je connais de surcroît son immense générosité. Ce qui est amusant, c’est que Guillaume Renusson, le lauréat de l’année où il avait été président du jury, vient de sortir un long-métrage. C’est une jolie boucle, car Gad aussi l’a suivi et nous sommes heureux de cette évolution», explique le créateur du festival.

Cette année, ils sont plusieurs centaines à avoir tenté leur chance pour remporter les 46 000 dollars (1 dollar = 0,94 euro) de bourses et bénéficier d’un accompagnement dans leur carrière. C’est d’ailleurs l’objectif de ce festival né en France en 2005. Dès son inauguration, son créateur avait pour ambition «d’aider de jeunes réalisateurs et leur permettre d’aller plus loin».

Une minute chrono

Pour participer, selon les organisateurs, rien de plus facile. Il suffit d’envoyer un film d’une minute, réalisé avec son Smartphone. Si le «challenge est intéressant», la durée imposée par le règlement représente une «véritable contrainte».

Malgré cette difficulté, en soixante secondes, tous les participants ont réussi à raconter des histoires comiques ou dramatiques en abordant de nombreux sujets de société.

«C'était très important pour nous que ces films aient du sens, qu'ils soient engagés. Je pense que lorsque les réalisateurs répondent à un appel à candidatures, ils savent qu'on est sensible à cela», indique Bruno Smadja à Arab News en français.

Talents du Maroc

Parmi les courts-métrages sélectionnés, douze ont été réalisés au Maroc, notamment: The Craft dans lequel Abdelali Demlak met en avant le travail des artisans; Une porte sur le futur, d’Alia ben Hida qui traite de la migration, ou encore La Vie en rose, de Vanessa Pellegrin.

«C'était très important pour nous que ces films aient du sens, qu'ils soient engagés. Je pense que lorsque les réalisateurs répondent à un appel à candidatures, ils savent qu'on est sensible à cela.»

Dans ce court-métrage, la Franco-Tunisienne, qui a grandi au Maroc, met en lumière le contraste entre la vie réelle et l’univers des réseaux sociaux.

«J’en ai discuté avec mon frère. Il a eu l’idée de parler de ces influenceurs qui n’ont pas la vie qu’ils décrivent, et ça m’a marquée! On a voulu mettre en évidence la dichotomie entre la fiction et la réalité; il s’agissait de montrer le contraste entre la célébrité et la dépendance financière d’une femme de ménage. J’ai d’ailleurs énormément de respect pour ces femmes qui travaillent dur», raconte Vanessa Pellegrin à Arab News en français.

Véritable passionnée, la réalisatrice de deux courts-métrages espère que cette «expérience sera synonyme de tremplin».

Mobile Film Festival à l’international

Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. Fort de son succès, cet événement a donné de nombreuses idées aux organisateurs.

«Nous avons pu organiser cette édition au Maroc grâce à Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), une organisation internationale qui a eu l'idée de développer des capitales africaines de la culture. Rabat a décidé d'être la première après le confinement. Nous souhaitons également installer le festival au Maroc sur une édition marocaine et ça me tient à cœur, car ce pays nous a merveilleusement accueillis», confie Bruno Smadja.

Après le 8 juin, date de la cérémonie de remise des prix, l’événement international va poursuivre sa route sur les écrans. Grâce à un partenariat avec six cents salles de cinéma, les films d’une minute seront diffusés dans toute l’Afrique.

Par ailleurs, le fondateur du Mobile Film Festival a l’ambition d’étendre son champ d’action vers un autre continent. En effet, Bruno Smadja espère organiser une nouvelle édition du Mobile Film Festival entièrement dédiée au monde arabe. Des discussions seraient en cours…

 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.