Plusieurs ambassades remercient l’Arabie saoudite pour l'évacuation des étrangers du Soudan

Les ambassadeurs étrangers à Riyad ont transmis leurs messages de gratitude et d’appréciation à l’Arabie saoudite pour ses efforts d’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan (Photo, Fournie).
Les ambassadeurs étrangers à Riyad ont transmis leurs messages de gratitude et d’appréciation à l’Arabie saoudite pour ses efforts d’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan (Photo, Fournie).
Les ambassadeurs étrangers à Riyad ont transmis leurs messages de gratitude et d’appréciation à l’Arabie saoudite pour ses efforts d’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan (Photo, Fournie).
Les ambassadeurs étrangers à Riyad ont transmis leurs messages de gratitude et d’appréciation à l’Arabie saoudite pour ses efforts d’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan (Photo, Fournie).
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Publié le Lundi 01 mai 2023

Plusieurs ambassades remercient l’Arabie saoudite pour l'évacuation des étrangers du Soudan

  • Des ressortissants étrangers issus de 80 pays ont été autorisés à se rendre en Arabie saoudite en toute sécurité par le port de Djeddah
  • Le Royaume travaille en étroite collaboration avec plusieurs ambassades et consulats afin d’aider les personnes évacuées à se loger et à réserver leur vol de retour vers leurs pays d’origine

RIYAD: Les ambassadeurs étrangers à Riyad ont transmis leurs messages de gratitude et de remerciement à l’Arabie saoudite pour ses efforts en vue d’évacuer des ressortissants étrangers du Soudan.

L’ambassadeur américain au Royaume, Michael Ratney, a déclaré à Arab News: «Je réitère le message du président Biden et remercie l’Arabie saoudite et nos amis et partenaires saoudiens pour leur aide dans l’opération d’évacuation du personnel du gouvernement américain de Khartoum, pour leur assistance dans l’évacuation des Américains du Soudan et pour leur accueil à Djeddah.

«Nous n’avons pas de priorité plus importante que la sécurité des citoyens américains à l’étranger», a ajouté Ratney.

Le 22 avril, le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé le début des mesures d’évacuation des citoyens saoudiens et des ressortissants étrangers du Soudan prises par les forces navales royales saoudiennes.

Le même jour, le Royaume a annoncé l’arrivée de 91 Saoudiens et de 66 personnes évacuées originaires de pays étrangers tels que le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Tunisie, le Pakistan, l’Inde, la Bulgarie, le Bangladesh, les Philippines, le Canada et le Burkina Faso.

Depuis, le Royaume a intensifié ses efforts pour évacuer 4 879 personnes supplémentaires de 80 nationalités différentes, dont des Australiens, des Indiens, des Américains, des Serbes, des Polonais et des Allemands. 

«Nous sommes très reconnaissants aux autorités et au peuple saoudiens, notamment ceux avec lesquels nos agents consulaires ont travaillé en étroite collaboration à Djeddah, et nos amis au ministère des Affaires étrangères. La collaboration et la coopération ont été excellentes», a déclaré l’ambassadeur d’Australie au Royaume, Mark Donovan, à Arab News.

«Il est toujours agréable de constater l’exceptionnelle hospitalité saoudienne, et les Australiens arrivant à Djeddah en ont certainement bénéficié», a ajouté Donovan.

Le Royaume a contribué à l’évacuation de 25 citoyens australiens et d’autres sont encore attendus.

Samedi, l’Arabie saoudite a procédé à sa plus importante opération d’évacuation du Soudan en direction de Djeddah: un navire transportant 20 citoyens saoudiens et 1 866 ressortissants de différents pays.

L’ambassadeur indonésien en Arabie saoudite, Abdelaziz Ahmad, a remercié le Royaume en déclarant: «La protection des citoyens indonésiens est une priorité pour le gouvernement et les représentants indonésiens en Arabie saoudite. Nous remercions le Royaume d’avoir facilité l’évacuation des citoyens indonésiens du Soudan. C’est la preuve de très bonnes relation et coopération entre l’Indonésie et l’Arabie saoudite.»

L’ambassadeur a révélé à Arab News que le 26 avril, 557 citoyens indonésiens ont été évacués du Soudan à bord du navire MV Amanah, mis à disposition par le gouvernement saoudien.

Lorsque les citoyens de son pays sont arrivés à Djeddah, l’ambassadeur les a accueillis dans le Royaume avec des fleurs à la main.

L’évacuation de la première vague de citoyens indonésiens du Soudan comprenait 332 hommes, 199 femmes et 36 enfants.

À Djeddah, le Royaume travaille en étroite collaboration avec plusieurs ambassades et consulats afin d’aider les personnes évacuées à se loger et à réserver leurs vols de retour vers leurs pays d’origine.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.