Les évacués iraniens du Soudan louent les efforts de sauvetage saoudiens

Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
Un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah samedi pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran. (Fourni)
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Publié le Dimanche 30 avril 2023

Les évacués iraniens du Soudan louent les efforts de sauvetage saoudiens

  • Hassan Zarnegar Abarghouei, chargé d'affaires de l'Iran en Arabie saoudite, a remercié le Royaume pour ses efforts dans l'évacuation des Iraniens du Soudan
  • Un avion doit transporter les évacués vers l'Iran après leur arrivée à Jeddah

JEDDAH, Arabie saoudite : Les évacués iraniens ont remercié l'Arabie saoudite après avoir échappé aux combats au Soudan à bord d'un navire battant pavillon saoudien transportant le plus grand nombre de passagers depuis le début des évacuations du Soudan.

Les personnes secourues, dont des Iraniens et d'autres ressortissants de différentes nationalités, sont arrivées samedi matin à Djeddah en provenance du Soudan à bord du navire saoudien «Amana».

Hassan Zarnegar Abarghouei, chargé d'affaires de l'Iran en Arabie saoudite, a remercié le Royaume pour ses efforts dans l'évacuation des Iraniens du Soudan.

«Nous sommes reconnaissants au Royaume d'Arabie saoudite, au ministre des Affaires étrangères et à l'armée du Royaume d'Arabie saoudite d'avoir coopéré pour transférer les Iraniens de Port-Soudan à Djeddah», a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

Asadullah, un évacué iranien, a fait l'éloge de l'accueil réservé aux évacués à leur arrivée en Arabie saoudite et a décrit la situation désastreuse qui régnait au Soudan avant de quitter le pays.

«La situation était très difficile (au Soudan) : manque total de sécurité, absence de moyens de transport et bien d'autres problèmes, comme le manque d'eau et d'électricité «, a-t-il déclaré à Arab News.

Lida Saeedi, une autre évacuée iranienne qui vivait au Soudan avec son mari employé dans une entreprise du pays, a également remercié l'Arabie saoudite pour ses efforts.

«Merci pour tout ce que vous avez fait pour nous, nous avions tellement peur. Ce qui se passe au Soudan est très dangereux...».

«Nous avons entendu que l'Arabie saoudite avait envoyé un bateau pour nous et nous étions si heureux parce que nous ne savions pas comment nous allions sortir», a-t-elle déclaré.

Les passagers ont été accueillis à la base militaire par le major général saoudien Ahmed Al-Debais, commandant de la région occidentale, et le major général Abdullah Al-Zahrani, commandant de la base aérienne.

Plus tard dans la journée de samedi, un avion iranien a atterri à la base aérienne du roi Abdallah pour transporter 65 personnes évacuées d'Arabie saoudite vers l'Iran.

Les passagers ont été accueillis à la base militaire par le major général saoudien Ahmed Al-Debais, commandant de la région occidentale, et le major général Abdullah Al-Zahrani, commandant de la base aérienne du roi Abdallah.

M. Al-Debais a souhaité aux passagers un bon retour dans leur pays.

Il a souligné que tous les efforts déployés par les autorités saoudiennes s'inscrivent dans le cadre des directives du roi Salman, qui a demandé que tout soit mis en œuvre pour évacuer du Soudan les citoyens saoudiens ainsi que les ressortissants de pays musulmans et amis.

Il a été annoncé que l'Arabie saoudite a procédé à la plus grande évacuation du Soudan depuis le début de ses opérations, samedi, lorsqu'un navire transportant 20 citoyens saoudiens et 1 866 ressortissants d'autres pays est arrivé à Djeddah.

Ces nouvelles arrivées ont porté le nombre de personnes évacuées depuis le début de la mission du Royaume à 4 879 personnes, dont 139 citoyens saoudiens et 4 738 ressortissants d'autres pays.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.